Auteur :
T. Che
jeudi 22 juin 2017 18:07
Bien évidemment nous avons pris attache avec Abdelkader Besseghier qui fût le héros de cette demi-finale de 2013. Le natif de Mascara ne manque jamais de parler du Mouloudia qu’il porte tout haut dans son cœur. «Je suis toujours les matches du Mouloudia avec passion. D’ailleurs, j’étais présent dans les loges au stade du 5-Juillet pour suivre le match entre le MCA et Mbabane. Ce samedi, ce sera une tout autre paire de manches face à une grosse équipe de l’ESS. Personnellement, je pense que ce match va se jouer sur balles arrêtées. Derrardja qui est dans une forme olympique et Hachoud qu’on ne présente plus peuvent forcer la décision.»
«Chaouchi dans un grand jour peut faire gagner son équipe à lui seul»
Besseghier affirme que Fawzi Chaouchi sera la clé de cette demi-finale, considérant que le Mouloudia a la chance de posséder dans ses rangs un portier de ce calibre-là. «Lorsque je jouais, j’étais en confiance parce qu’il y avait derrière moi Fawzi Chaouchi. Il dégage de l’assurance car c’est un très grand gardien. Je sais qu’un Chaouchi dans un grand jour peut à lui seul faire gagner son équipe. Chaouchi aura un rôle prédominant lors de cette demi-finale.»
«La force de Sétif réside dans son entraîneur Madoui qui a apporté sa touche»
En évoquant cette équipe de l’Entente, Besseghier dira avec un certain respect : «L’Entente est une très grande équipe qui a été très constante cette saison surtout durant la phase retour. Ayant remporté le championnat, l’ESS jouera avec une certaine confiance. Mais je pense que la force de Sétif réside dans son entraîneur Madoui qui a su apporter sa touche. C’est lui qui est derrière le renouveau de l’Entente cette saison.»
«En 2013 contre Sétif, j’avais réalisé mon plus beau match en Coupe d’Algérie»
Se remémorant cette fameuse demi-finale, Besseghier nous parle avec nostalgie de cette affiche mémorable qui restera dans les annales du football et de l’épreuve populaire. «Je me souviens comme si c’était hier de cette demi-finale contre Sétif au stade du 5-Juillet. Il y avait une ambiance de folie avec 80 000 spectateurs. Nous étions intouchables ce jour-là. J’avais provoqué un penalty que Djallit a marqué puis j’ai inscrit un but sur une reprise de volée sur un centre de Metref avant de faire ce geste en saluant le maillot du Mouloudia que j’avais ôté. J’étais ce jour-là sur un nuage. J’ai tout simplement réalisé mon plus beau match en Coupe d’Algérie. Malheureusement en finale, on n’a pas été chanceux et en réussite», a conclu Abdelkader.
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