JSK/Mebarki : «Mouassa a déjà fait ses preuves par le passé»

Même si c’est difficile de joindre les joueurs de la JSK en cette période, notamment après la débâcle de la JSS, le nouveau milieu de terrain, Billel Mebarki a accepté volontiers de répondre à nos questions et sur les raisons de la lourde défaite essuyée à Béchar. Il a même évoqué plusieurs points intéressants dans cette interview.

Avec un peu de recul, qu’avez-vous à dire de la défaite essuyée face à la JSS ?
C’est une défaite amère que personne n’attendait. Nous nous sommes donné à fond pendant toute la semaine dans l’espoir de revenir avec un bon résultat. On y a cru du moment que l’équipe renferme de bons joueurs capables de tenir tête à cette équipe sudiste. Malheureusement, ce n’était pas le cas. On a concédé une défaite qui fait très mal. La situation est désormais critique.
Qu’est-ce qui n’a pas marché sachant que vous avez tenu bon pendant toute une mi-temps ?
Effectivement, on a réussi à tenir tête à cette équipe pendant la première mi-temps. Pendant la seconde, on voulait se contenter juste de gérer et profiter de la moindre erreur de notre adversaire pour ouvrir le score. Mais apparemment, c’est le contraire qui s’est produit. Nous avons commis quelques erreurs qui nous ont coûté un premier but, puis un deuxième et un troisième.
Trois à zéro, un score lourd quand même, n’est-ce pas ?
Je suis entièrement d’accord avec vous. C’est un score très lourd. On ne s’attendait pas à terminer la partie avec un aussi large score. Comme je viens de le dire, pourtant, on était bien en place en première période. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais on regrette amèrement ce résultat.
Ne pensez-vous pas que le système de jeu n’ait pas été approprié ?
Peut-être que vous avez raison du moment que nous n’avons jamais joué avec le 3-5-2. C’était une première pour nous et je crois que les joueurs ont trouvé du mal à trouver leurs repères. Ce qui est fait est fait, ce n’est pas le moment d’enfoncer le clou. Il faut apprendre à aller de l’avant et trouver des solutions pour sauver la JSK. Le championnat avance et le maintien n’a toujours pas été assuré. Si vous permettez, je voudrais ajouter quelque chose.
Allez-y…
Pour être sincère avec vous, je crois qu’on gère très mal nos deuxièmes mi-temps. A chaque fois, on se fait rattraper et je ne sais pas pourquoi. On doit désormais être plus vigilants et concentrés pour ne pas prendre encore de buts. Les matchs restants sont difficiles, à nous de les gérer convenablement.
Contrairement aux matchs précédents, vous avez été laissé sur le banc. Peut-on en connaitre la raison ?
Sincèrement, je ne sais pas pourquoi. J’ai toujours été titularisé depuis mon arrivée à la JSK. Le coach ne m’a pas incorporé, peut être à cause du schéma tactique vu qu’il devait sacrifier un milieu de terrain. Et lorsque j’ai été incorporé, j’ai essayé de donner le meilleur de moi-même, mais c’était un peu trop tard.
Loin des erreurs défensives, même le compartiment offensif ne rassure plus. Y a-t-il une explication à cette inefficacité ?
Je ne pense pas que le problème a une relation avec l’inefficacité. Si on ne marque pas beaucoup de buts, c’est parce que les joueurs ne se sont pas encore libérés. Je suis persuadé que si on parvient à retrouver le chemin des victoires, on saura comment faire pour marquer des buts et faire plaisir à nos supporters.
La défaite face à la JSS a poussé Bijotat à démissionner. Qu’en pensez-vous ?
Je préfère ne rien dire du moment que la décision revient à l’administration. Si Bijotat a décidé de partir, c’est peut être qu’il ne se sentait plus à l’aise et qu’il ne pouvait plus continuer. On lui souhaite bonne chance. On doit reprendre le travail et se donner à fond le plus normalement du monde.
La direction a nommé Kamel Mouassa à la tête du staff technique. Connaissez-vous la méthode de travail de l’ancien coach du MCEE et de l’ASMO ?
Mouassa est un coach très connu en Algérie. Il a déjà fait ses preuves par le passé. Je crois qu’il est l’homme de la situation. Nous allons faire tout notre possible pour lui faciliter la tâche.
Un match difficile vous attend samedi contre le MCA. Comment comptez-vous l’aborder ?
C’est un match très spécial qu’on doit préparer comme une finale. On n’a plus le droit à l’erreur et la victoire est obligatoire. Il faut mettre les bouchées doubles et ne rien laisser au hasard. Il faut prouver que la JSK renferme des «hommes» pour la sauver. Que les supporters se rassurent, on gagnera le Clasico.

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