NAHD : Dziri : «Je suis de retour au NAHD pour l’aider à sortir de cette mauvaise passe»

 Bilel Dziri est de retour au NAHD, après l’avoir quitté il y a 20 ans, pour réussir une énorme carrière à l’USMA. Il confirme qu’il n’a jamais refusé de revenir en tant que joueur. Il est de retour pour aider son club formateur à sortir la tête de l’eau et se relancer ainsi dans le championnat.

 Comment s’est effectué votre retour au Nasria en tant qu’adjoint ?
 Je suis revenu au NAHD, après 20 ans d’absence depuis mon départ à l’USMA. En réalité, je suis très content de mon retour à mon club formateur et je ferai de mon mieux pour apporter ma modeste expérience au Nasria. C’est Youcef Bouzidi qui était derrière ma nomination en tant qu’adjoint, puisque c’est lui le premier qui m’a contacté, avant de discuter avec le président Ould Zemerli pour conclure mon retour.
 Vous aviez refusé de revenir au NAHD en tant que joueur. Peut-on savoir pourquoi ?
 La réalité, c’est que je n’ai jamais refusé ce club. C’était juste lié au destin. Je ne peux pas être ingrat envers mon club formateur qui m’a permis d’évoluer et de réussir une grande carrière. Je suis une personne qui préfère la stabilité et l’occasion ne s’est pas vraiment présentée pour retourner au NAHD. Je suis resté toujours proche d’Hussein Dey et j’ai souvent apporté mon aide aux jeunes catégories. Ce qui est sûr, je n’ai jamais refusé de rejouer au Nasria.
 Votre sentiment lorsque vous êtes retourné à Bensiam, votre fief lorsque vous étiez dans les jeunes catégories ?
 Un sentiment étrange et philanthrope en même temps. C’est le centre de mes débuts et c’est là que j’ai connu les ABC du football. J’avais la chance de côtoyer de grands entraîneurs formateurs qui maitrisaient parfaitement le domaine de la formation. C’était la belle époque.
 Le complexe Bensiam a été rénové. C’est un atout pour le NAHD, non ?
 C’est important pour un club d’avoir ses propres infrastructures et son propre stade, mais celui de Bensiam ne permet pas d’appliquer les schémas tactiques. Il est exigu, mais il nous permet quand même de travailler et de se préparer dans de bonnes conditions.
 Un mot sur la mauvaise passe du NAHD ?
 Il est vrai que le club traverse une période délicate et difficile après trois défaites d’affilée, mais cela n’est pas inquiétant puisque le club est capable aisément de revenir en force et sortir la tête de l’eau grâce aux efforts de chacun. On fera en sorte de réussir le déclic et remettre le train sur rails. Les joueurs sont en mesure de se relancer dans le championnat et remonter la pente.
 Comment préparez-vous le match contre Saoura ?
 Le plus normalement du monde et on poursuivra le travail entamé par l’ancien staff technique. Le plus important est de redonner confiance au groupe et cela demeure réalisable, surtout si l’équipe renoue avec la victoire samedi prochain. Les joueurs sont conscients de ce qui les attend. On va se pencher sur la préparation physique et tactique de cette confrontation contre la JSS qui reste un rendez-vous important à ne pas rater.
 

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