Saïb : «J’ai toujours été le pompier de service de la JSK»

L’ex-joueur et entraîneur de la JSK, Moussa Saïb, a accordé un entretien au magazine sportif France Football à travers lequel il est revenu avec émotion sur quelques étapes de sa carrière avec les Canaris du Djurdjura en tant qu’entraîneur à deux reprises (2007 et 2013) : «Je suis devenu l’entraîneur de la JS Kabylie en 2007, j’ai gagné le championnat, mais à la suite d’un désaccord, je suis parti en Arabie Saoudite. Après une demi-saison, nous nous sommes séparés à l’amiable. Je suis rentré en Algérie pour prendre en main l’ASO Chlef, mais ça n’a pas marché. J’ai dit stop au bout de quelques mois. La JSK m’a encore rappelé, comme si j’étais le pompier de service ! Le club était engagé en Ligue des champions et nous nous étions mis d’accord avec le président pour faire l’impasse sur cette compétition, car nous ne disposions pas de l’effectif pour la jouer dans de bonnes conditions. Mais entretemps, il a changé d’avis. J’ai décidé de tout arrêter avant la reprise du championnat 2013. Depuis, j’ai pris la décision de ne plus entraîner», explique l’ex international kabyle.
«Quand il y aura un dirigeant qui tiendra parole, je retrouverai mon métier d’entraîneur»
L’ex-sociétaire de l’AJ Auxerre a aussi fait savoir qu’il ne pense pas pour le moment reprendre avec son métier d’entraîneur. Selon lui, il est hors de question d’exercer à nouveau ce métier, «tant qu’il n’y aura pas un dirigeant qui tienne parole et résiste aux pressions extérieures (…)». «Je me déplace plusieurs fois par mois en Algérie pour enregistrer des émissions, et je dis ce que je pense. Que ça plaise ou non», dira-t-il encore.
«L’étoile sur le maillot de la sélection algérienne n’est pas tombée du ciel»
En plus de son club de cœur qu’il a évoqué avec beaucoup d’émotion, Saïb a aussi parlé de ses souvenirs avec la sélection nationale algérienne en s’attaquant à ceux qui ne cessent de critiquer : «Parfois, j’ai l’impression que, pour les gens, la Coupe d’Afrique des nations de 1990 remportée haut la main ne représente rien ! Et pourtant, depuis, personne ne l’a fait. En Algérie, seul le présent compte et ce passé-là n’intéresse pas. Comme si l’étoile sur notre maillot était tombée du ciel…»
 

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