MCA : Bazdarevic succédera à Charef : «C’est un grand honneur de driver un club comme le Mouloudia»

Une longue réflexion a été nécessaire aux dirigeants du Mouloudia qui ont épluché avec minutie tous les CV d’entraineurs qui ont afflué sur le bureau de Hadj Taleb et ses collaborateurs. Il était évident qu’après l’éviction de Charef on se bousculait au portillon pour s’offrir le luxe de driver le Doyen. Un entraîneur comme Roger Lemerre ou même Jean Fernandez étaient tout ouïe pour prendre les rênes du Mouloudia. Finalement, après avoir étudié toutes les pistes et les possibilités, les membres du conseil d’administrations se sont mis hier soir d’accord pour accorder les rênes du club à l’ancien international yougoslave, Mécha Bazdarevic. Déjà en pole position, l’ancien coach de Sochaux a finalement obtenu la confiance du CA. Ce sera au Bosniaque de succéder officiellement à Boualem Charef avec l’objectif de remettre très vite l’équipe sur les rails. Connu pour être un fin diplomate et très bon communicateur, Mécha a fait pencher la balance de son côté. En effet, Bazdarevic incarne cette génération d’entraîneurs très appréciés dans le milieu footballistique et surtout on reconnait ses compétences de technicien. C’est aussi pour cela que le conseil d’administration a opté pour la carte du Bosniaque.
Il est attendu demain à 11h avec son manager
C’est demain matin, samedi, à 11h, que Bazdarevic devra rallier l’Algérie. Il sera accompagné de son manager qui est aussi le représentant d’une entreprise nommé Clasico Compagnie. Dès son arrivée, le technicien bosniaque devra entamer les négociations avec le président Hadj Taleb.
Le coach bosniaque nommera son staff technique
Nous avons par ailleurs appris que Bazdarevic devra nommer son staff technique qui va l’accompagné dans sa mission, ce qui met entre parenthèses l’avenir de Amer Benali qui s’inscrit en pointillés.
La direction veut lui signer un contrat de six mois renouvelable
Et pour éviter de se retrouver dans une situation très délicate comme ce fut le cas avec Boualem Charef qui a quitté le club fort d’un contrat de trois ans, la direction mouloudéenne estime qu’il serait judicieux de faire signer à Bazdarevic un contrat de six mois renouvelable. A la fin de la saison, Bazdarevic pourrait être reconduit si, bien évidemment, les résultats plaident en sa faveur.

«C’est un grand honneur de driver un club comme le Mouloudia»

Coach, comme on vous l’avait dit avant-hier (mardi soir), vous êtes bien le nouvel entraîneur du Mouloudia, n’est-ce pas ?
Ce n’est pas encore fait, on verra bien ce qui va se passer. L’intérêt existe, oui, mais après, on va voir ce qu’on va décider. Je ne sais pas trop si je dois m’avancer.
Peut-on dire que c’est en voie de finalisation ?
Non, je ne peux pas avancer cela mais bon, de leur part l’intérêt est bien là, seulement, je crois qu’ils (les dirigeants du Mouloudia) vont se réunir pour trancher. Ils vont me rappeler et on va discuter comment de ce qu’on doit faire.
C’est le président qui vous a contacté ?
Non, c’est un responsable, je pense, mais je crois que je ne peux pas en parler pour le moment. Je ne veux pas raconter de bêtises.
Vous avez déclaré que vous étiez prêt à travailler en Algérie, surtout que votre compatriote a connu une réussite ici…
Oui, le challenge m’intéresse. L’Algérie est un pays de football, c’est intéressant, mais il faut surtout bien travailler quoi !
On vous a proposé un challenge sportif ou un contrat d’objectifs ?
Croyez-moi, on n’a pas encore parlé de contrat. On a encore rien abordé, ce n’est qu’un intérêt, et les dirigeants de cette équipe vont se réunir et après on verra ce qui va se passer. Le contact existe, mais pas plus que ça.
Si on vous dit que Mécha Bazdarevic est le nouvel entraîneur du Mouloudia, quelle serait votre réponse ?
Je serai très content de driver ce grand club, mais pour l’instant, je ne peux rien vous dire de plus, parce qu’à l’heure où je vous parle, je ne suis pas encore l’entraîneur du Mouloudia.
Avez-vous entamé les recherches sur cette équipe ?
Maintenant, je ne peux vous le dire, si j’étais officiellement installé, j’aurais donné une réponse.
Vous connaissez quand même ce grand club algérien…
Bien sûr, je connais très bien le Mouloudia, mais au risque de me répéter, je ne suis pas encore l’entraîneur de cette équipe. Lorsque je le deviendrai, je vous répondrai. On aura plein de choses à se dire à l’avenir, mais chaque chose en son temps. Je suis très intéressé et lorsqu’on se rencontrera, j’aurai plus d’éléments de réponse.
Vous serez à Alger quand, alors ?
Je ne sais pas encore, on va m’appeler ce soir ou demain, pour en savoir plus.

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Jean Fernandez aurait exigé un salaire de 30 000 euros
Alors que certains membres du CA étaient pour le recrutement de Jean Fernandez, l’ex-entraîneur de l’OM et de l’AJA, tout le monde s’est finalement ravisé face aux exigences financières du technicien français. En effet, Jean Fernandez aurait réclamé un salaire mensuel de 30 000 euros que les Mouloudéens ont jugé excessif. D’où cette décision de rejeter son CV.

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