Auteur :
Riad O.
vendredi 13 décembre 2019 11:21
L’attaquant algérien de Montpellier, Andy Delort, a évoqué, avec humour certes, les différentes utilisations de la VAR en Ligue 1 Conforama : «C’est difficile de siffler un penalty contre Paris et en plus pour Montpellier… Quand j’ai demandé à l’arbitre, il m’a dit qu’il n’avait pas besoin de regarder la VAR. Il faut que ça soit pareil pour tout le monde, selon le club, on va la regarder jusqu’à 12 fois la vidéo mais ce n’est pas grave. Le traitement entre les clubs est différent, c’est sûr. Certains diront que non mais moi je te le dis en face, c’est sûr et certain. Et tout le monde le sait. Même à la télévision, quand je regarde les matchs, les commentateurs, selon les clubs, ils vont esquiver ou, au contraire, ils vont mettre tous les moyens pour vérifier s’il n’y a pas un ver de terre qui dépasse… A moi, c’est sûr que j’ai les boules par rapport à la VAR (rires). Si j’avais marqué mes deux pénos, et sans la VAR, je serais meilleur buteur (rires). Mais bon, avec des si, je serais au Real», a-t-il déclaré en conférence de presse.
«Trop tôt pour parler d’Europe»
Le buteur algérien de Montpellier n’a pas voulu parler d’Europe à ce moment du championnat. Pour l’attaquant de l’EN, l’écart est encore trop serré entre toutes les places pour y voir clair : «Aujourd’hui, je ne sais pas si on peut parler des places européennes. Je parle au niveau du classement. Avec une victoire, on pouvait monter jusqu’à la 3e place et là, on est 10es. Il est trop tôt pour parler de ça. Il s’agit de prendre les matchs les uns après les autres. Quand, les places seront plus détachées, on pourra parler plus sérieusement de nos objectifs. Aujourd’hui, bien sûr qu’on vise le plus haut, mais on ne peut pas dire quoi… C’est encore trop serré. Être 10es, à cet instant, peut nous faire du bien aussi. Ça va nous permettre d’être encore plus sérieux et d’être encore meilleurs sur le sprint final pour jouer quelque chose sur les 5 ou 6 derniers matchs. Pour l’instant, on n’est pas frustrés de ce classement.» Rappelons qu’avant le match d’hier soir face au LOSC, Montpellier occupait la 10e place, mais avec seulement un retard de trois unités sur le Stade Rennais, actuellement quatrième au classement.
«Une faiblesse mentale»
Toujours lors de cette conférence de presse qui a précédé le match des Héraultais contre le LOSC, Andy Delort a pu faire un point sur cet enchaînement de performances sans victoire pour Montpellier à l’extérieur : «Quand on aura gagné une première fois, ça enclenchera quelque chose…Tant que ça ne sera pas le cas, on ne sera pas libérés de ce poids. On l’a vu à Dijon, on gagne, on a l’impression de gérer le match, puis on se met à trembler et on fait toujours quelque chose qui va nous empêcher de gagner. Je ne connais pas solution, si je l’avais, je la donnerai dans le vestiaire, pour moi, c’est un déclic. Ce n’est que mentalement. On arrive à jouer, à marquer des buts mais à un moment, on va faire quelque chose de travers. C’est une faiblesse mentale qui permet à l’adversaire de prendre le dessus, on a peur, on bégaie et on ne fait pas les bons choix. Je le répète mais on a besoin d’un déclic. On a un bon groupe, on parle beaucoup, on essaie de s’aider entre nous, j’espère que ça va passer.»
«On aurait pu prendre plus de points contre Dijon et le PSG»
Andy Delort est revenu sur les deux dernières rencontres du MHSC face au PSG (1-3) et Dijon (2-2) : «Les deux derniers résultats sont frustrants. A la fin des deux matchs, nous étions déçus. On aurait pu prendre plus de points, c’est dommage. Maintenant, c’est digéré. On a fait de bonnes choses contre Paris, une bonne première contre Dijon, on n’est pas passés au travers. Il faut franchir un palier de plus et aller chercher plus de points à l’extérieur, si on veut bien finir ce championnat. Il reste deux rencontres dans le championnat, on doit prendre le maximum de points et qu’on finisse cette première partie le plus haut possible.»
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