USMA : Frioui : «Si on ne veut pas de nous, qu’on nous facilite notre départ»

Joint par nos soins, Samy Frioui nous parle, dans cet entretien qu’il nous a accordé, de la situation qu’il est en train de vivre, lui et quelques-uns de ses coéquipiers à l’image de Bekakchi et Chatal. Tous les trois ne feront pas partie de l’effectif des Rouge et Noir la saison prochaine, du moment que Velud n’a pas été chaud à l’idée de les conserver. Mais jusque-là, les dirigeants ne leur ont toujours pas remis leurs lettres de libération, ni celles du prêt, préférant négocier directement avec ceux des clubs qui veulent les enrôler. Une situation qui agace cet attaquant, auteur de six apparitions lors de l’exercice précédent, avec un but à la clé. Il a profité de cette occasion pour lancer un message aux responsables du club.

Tout d’abord, quelles sont vos nouvelles ?
Je suis toujours en vacances. J’essaye d’en profiter ; mais, pour être franc, ce n’est pas trop la joie du moment où je ne suis pas encore fixé quant à mon avenir. Cette situation m’inquiète au plus haut point. Je sais que je vais quitter l’USMA, puisque c’est ce que les dirigeants m’ont signifié lorsque je les ai rencontrés, seulement ce qui m’agace le plus, c’est qu’aucun accord n’a été trouvé pour que je récupère ma lettre de libération ou celle du prêt.
Pourquoi cette situation tarde-t-elle à se débloquer ?
Franchement, je n’en ai aucune idée. Personnellement, je suis prêt à faire les concessions nécessaires pour pouvoir trouver un accord, mais jusque-là rien n’a été fait. Je me suis mis autour d’une table avec les responsables du club, mais la proposition qu’ils m’ont faite ne m’a pas trop emballé.
 Qu’est-ce qu’ils vous ont proposé ?
Il y a deux choix. Le premier consiste à ce que je sois prêté pendant deux ans. Jusque-là, je n’ai trouvé aucune équipe qui accepte un tel deal. Le second, c’est que je rachète ma lettre de libération. Elle a été estimée à 300 millions. Pour être franc, je ne dispose pas d’une telle somme. Je suis bloqué et je ne sais toujours pas quoi faire. Le temps presse. Plusieurs clubs ont déjà clos l’opération recrutement. Dans quelques jours, il y aura la reprise des entraînements. Les joueurs de plusieurs équipes reprendront le service avant la fin du mois pour entamer la préparation pour le prochain exercice, alors que, moi, je ne sais toujours pas où je jouerai la saison prochaine. C’est difficile de vivre une telle situation pour n’importe quel joueur. Qu’il soit jeune ou expérimenté.
Que comptez-vous faire ?
Franchement, je ne sais pas. J’attends d’être une nouvelle fois convoqué pour tenter de trouver un terrain d’entente avec les dirigeants afin que je puisse enfin opter pour un club où j’aurai plus l’occasion de jouer et progresser à force d’enchaîner les rencontres. J’ai quelques touches avec des équipes de la Ligue 1 Mobilis, mais les responsables de ces formations ne vont pas m’attendre une éternité. Et puis, mon cas est complexe. Je ne suis pas libre. J’espère donc que ceux de l’USMA me faciliteront la tâche. Si le coach n’a pas besoin de nos services, qu’ils nous laissent partir.
Votre prochain rendez-vous avec Haddad est prévu pour quand ?
 D’après ce que j’ai su, le président est actuellement au Brésil. Il va falloir donc patienter jusqu’à son retour pour espérer que cette affaire connaisse un dénouement. Personnellement, je lui fais confiance et je suis sûr qu’il va intervenir pour faire le nécessaire, afin que nous puissions, moi et mes coéquipiers qui vivent une situation similaire, rejoindre nos nouveaux clubs avec l’intention de rebondir et lancer définitivement nos carrières.

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