CRB : Malek : « Le wali, Merad et Hachaichi m’ont appelé pour me demander de revenir »

Ces derniers jours, son nom a de nouveau été lié à la présidence du Chabab de Belouizdad. Et même s’il a catégoriquement balayé l’idée, il y a quelques semaines, Réda Malek semble plus ouvert à un retour qu’auparavant, et ce, suite aux multiples sollicitations qu’il a eues de la part des officiels ainsi que de certains anciens dirigeants du club de Laâqiba. «Ces derniers jours, j’ai reçu plusieurs appels de la part des supporters et notamment un du  wali d’Alger, pour me proposer l’idée de revenir aux affaires du Chabab de Belouizdad. Je ne vous cache pas que cela m’honore énormément d’autant plus que j’ai eu le privilège de recevoir, dans mon bureau, les visites de Messaoud Merad, un membre fondateur du club, et de Belaid Hachaichi. La confiance qu’ils m’ont témoignée m’a donné à réfléchir», a déclaré Malek.
« Le club est dans une situation critique et j’ai besoin de garanties pour revenir »
S’il reste ouvert à l’idée de reprendre les rênes du Chabab de Belouizdad, Réda Malek n’en demeure pas moins craintif quant à la situation sportive et économique du club. Pour lui, tout est à revoir et à reconstruire. Et pour ce faire, il aura besoin de garanties de la part des hautes autorités. «Comme vous pouvez le constater, le club traverse une crise financière et surtout administrative sans précédent. Il va falloir tout reconstruire depuis le début. Et pour ce faire, il me faut des partenaires solides et des garanties pour pouvoir tout reconstruire. A défaut, sauver le club relèvera presque du miracle car il faut des fonds pour combler toutes les dettes accumulées lors des deux dernières années», a-t-il ajouté.
« En deux saisons, on a détruit tout ce qu’on a construit »
Outre son éventuel retour aux commandes de l’équipe, Réda Malek a pointé du doigt la gestion sportive catastrophique du club lors des deux dernières saisons, notamment après les départs importants enregistrés au niveau de l’effectif. «On a mis du temps pour bâtir l’équipe qui est allée chercher une septième consécration en coupe d’Algérie. Les Cheurfaoui, Bouazza, Yahia-Cherif, Belaili, Draoui, Naâmani et Salhi, pour ne citer qu’eux, ont laissé un grand vide derrière eux. Ils n’ont pas été remplacés de manière intelligente. En deux saisons seulement, on a détruit tout ce qu’on a construit pendant plusieurs années», a-t-il déploré.
« Le temps a fini par me donner raison »
Avec un pincement au cœur et sans aucune mauvaise intention, l’ancien président belouizdadi nous a confié qu’en quittant le club, il savait très bien que les choses allaient empirer : «J’avais parlé de la mauvaise gestion du club à plusieurs reprises. Mais, certains le prenaient comme une forme de déstabilisation alors que ce n’était nullement le cas. Je voulais alerter les supporters sur ce qui se passait au club. Malheureusement, le temps a fini par me donner raison. Nous nous sommes retrouvés dans la situation qu’on redoutait auparavant. Mais bon, le Chabab est et restera un grand club et avec l’aide des autorités on parviendra à le sauver et à le remettre à la place qui lui sied».
« Les supporters ont compris qu’ils ont été manipulés contre moi »
Enfin, pour terminer, le prédécesseur de Mohamed Bouhafs à la tête du Chabab de Belouizdad est revenu sur les conditions de son départ et notamment la manipulation dont ont été victimes les supporters durant cette période. «Si on se souvient bien, on parlait d’ouverture du capital et de mauvaise gestion et pleins d’autres mensonges seulement dans le but de nuire à la direction. Les supporters ont été manipulés contre moi, mais Dieu merci, avec du recul, ils ont tout compris. La preuve, lors de l’enterrement du regretté Lalmas, que Dieu l’accueille dans Son vaste paradis, plusieurs supporters se sont retournés contre ceux qui leur promettaient de bonnes choses après notre départ», a-t-il conclu.

 

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