Auteur :
N.R.
mercredi 06 juin 2018 08:41
Younes est revenu sur le match perdu contre la JSS où beaucoup de choses ont été dites. Pour le capitaine d’équipe harrachie, des choses anormales se sont passées la veille du match contre la JSS et aucun dirigeant n’a réagi : « Ce qui s’est passé la veille du match contre Saoura est grave. Quand des supporters imposent leur diktat aux dirigeants et à l'entraineur en lui imposant d’aligner une équipe composée de jeunes, cela dépasse l’entendement. Le plus incompréhensible, c’est qu’au lendemain de la défaite, tout le monde savait ce qui s’est passé, mais personne n’a réagi. » Prié de nous donner plus de détails, Younes nous dira : « Deux jours du match contre la Saoura, l'entraineur Abbes avait convoqué tout l’effectif pour préparer la rencontre. Même si nos chances de maintien étaient réduites, l’USMH n’était pas encore condamnée à 100%. C’est là que les joueurs avaient besoin de la présence des dirigeants. Finalement, cela n’a pas été le cas. Aucun dirigeant n’a pointé le bout de son nez. Laïb était en France pour subir une intervention chirurgicale. Alors que Bouslimani est resté injoignable. En d’autres termes, l’absence des dirigeants aura laissé le champ libre au groupe de supporters d’imposer leur loi. »
«Le comportement de Bouslimani est irresponsable»
Supplié de raconter les faits de façon plus détaillée, Younes poursuit : « A deux jours match, un groupe de supporters sont venus à l’entrainement et nous ont chassé du stade. On a alors appelé Bouslimani pour lui faire part de ce problème. Il nous dit qu’il ne pouvait se déplacer à Lavigerie car préoccupé par des obligations professionnelles. Mais au groupe de supporters qui l’ont appelés, il les a rassurés que seuls quatre titulaires devaient participer au match contre Saoura. Il a cité Younes, Bouguèche, Belarbi et Belhani, et que la liste devait être complétée par des jeunes de l’équipe réserve. L’entraîneur n’a voulu prendre aucune décision. Le lendemain, le même groupe de supporters ont débarqué à l’hôtel et nous ont pris moi et Bouguèche pour nous demander de ne pas participer au match justifiant leur décision par le fait qu’il était arrangé. J’ai alors appelé Bouslimani. Mais ce dernier était injoignable. Devant l’absence de dirigeants, on a décidé de quitter l’hôtel. Je dirai que ceux qui ont voulu que Saoura gagne ont réussi dans leur stratégie. »
«Sur les plateaux de TV, il est toujours présent»
En conclusion, Sofiane déplore l’absence d’abord latitude de Bouslimani à deux jours du match quand il avait rassuré les supporters leur disant que seuls quatre titulaires allaient participé au match, mais aussi et surtout son absence à la veille du match : « Mais ce que je déplore surtout, c’est l’absence de Bouslimani, durant les deux jours ayant précédé le match. Son attitude n’est pas celle d’un dirigeant responsable. Je n’arrive pas à comprendre comment un responsable puisse se soumettre à la décision d’un groupe de supporters. Et puis le lendemain, il ferme son portable et reste injoignable. Pour moi, c’est une fuite de responsabilité. Pourtant sur les plateaux de TV, il ne rate aucune occasion de parler en tant que responsable. »
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