Mandi: «La défense ? On n’a pas l’habitude de jouer ensemble !»

Capitaine lors de ce match, Aïssa Mandi s’est exprimé en conférence de presse où il est revenu sur la défaite des siens : «Le rendement défensif  ? Je dirai qu’on est une sélection qui n’a pas l’habitude de jouer ensemble et ça s’est vu au bout de 20 minutes seulement. On était un peu difficulté sur l’alignement, sur le décrochage des attaquants, etc. Après ce deuxième but, on a commencé à se remettre dans le match. On était mieux en place. On a mieux défendu. Il faut travailler les automatismes à l’entrainement pour progresser. Les joueurs iraniens ont l’habitude de jouer ensemble depuis longtemps maintenant.»
«On est toujours en construction»
«Je pense que nous sommes encore une équipe en construction. Il y a des joueurs qui arrivent et d’autres qui partent. Il faut trouver du coup cette alchimie entre tous les joueurs pour former un bon bloc défensif et éviter de prendre ce genre de buts.»
«Arrêtons de faire la différence entre le joueur local et celui qui vient de l’étranger !»
«J’étais en colère à la fin du match car je ne voulais pas perdre. L’arbitre aurait dû comptabiliser plus de temps additionnel.» Et d’ajouter : «Il faut arrêter de faire la différence entre le joueur local et celui qui vient de l’étranger ou qui est formé en France. On est tous des Algériens !»
«Je m’adapte à tous les postes»
Sur ses changements de postes en sélection, il dira : « Nous sommes des joueurs professionnels. Nous devons donc nous adapter à toutes les situations. Si le coach me demande de jouer dans n’importe quel poste, je le fais. Ça ne se passe pas que chez nous. Après, c’est clair que ce n’est pas facile de toujours procéder à des changements.»

«On va être prêts à affronter le Portugal»
Sur le prochain match face au Portugal, Mandi dira : «C’est vrai qu’il nous reste beaucoup de travail et il faut du coup profiter des séances d’entrainement pour progresser. On va essayer de donner le maximum. On va être prêts face au Portugal, je suis confiant. Notre jeu n’est pas catastrophique non plus. On avance petit à petit.»