ESS : Legrâa : «Le départ de Hammar serait une perte pour l'ESS»

Legrâa a montré lors des derniers matchs qu’il a joués qu’il n’était pas loin du top de sa forme. C’est sans détour qu’il répond à toutes les questions que nous lui avons posées. Il nous parle de son avenir et aussi du prochain match contre Benghazi
 Avant toute chose, quelles sont les nouvelles ?
Le coach nous a accordé trois jours de congé. Nous les avons passés auprès de nos familles et de nos amis et cela nous a fait le plus grand bien. Nous reprendrons les entraînements dans d'excellentes dispositions.
Vous dites cela malgré les énormes difficultés dont souffre le club…
Il est vrai que le club connaît une crise financière qui s’est répercutée sur le non-paiement de nos salaires. Il faut ajouter à cela le grand nombre d’absents. Cela ne veut pas dire que nous ne restons pas mobilisés et concentrés sur nos objectifs.
Justement, l'un d'eux est de réussir une belle performance face à Benghazi. Etes-vous prêt pour ce match ?
 Ce sera une bataille pendant quatre-vingt-dix minutes qui nous attend. Il n'est pas question de céder le moindre point. Cela risque d'hypothéquer nos chances de nous qualifier pour les demi-finales. Je peux vous dire que l'équipe est prête et qu'il y a un excellent état d'esprit au sein du groupe.
Encore une fois, vous allez occuper le poste de milieu récupérateur. Cela vous convient-il ?
Je ne sais pas encore si ce sera le cas. Je jouerais là où le coach le décidera. C'est l'intérêt de l'équipe qui prime. Je suis à la disposition de mon entraîneur et de l’équipe et je peux vous dire que je suis prêt.
 Que pensez-vous de cette équipe de l'Ahly de Benghazi ?
 Personnellement, je ne sais pas grand-chose de cette formation. Elle a réussi à battre l'ES Tunis et éliminé l'Ahly du Caire. Ce sont là de belles références. Cela suffit pour que nous prenions ce match très au sérieux. En ce qui me concerne, je n’ai qu’un seul objectif en entrant sur un terrain : la victoire.
 De quelle façon devez-vous jouer pour réaliser un bon résultat ?
 D’abord, il nous faire preuve de solidarité et rester concentrés et très disciplinés sur le terrain. Si nous réussissons une belle performance, elle ne peut être que le fruit d’un travail collectif. Nous avons des atouts et nous aurons à les faire valoir.
 Vous n'êtes pas sans savoir que votre président a l'intention de démissionner juste après ce match de Benghazi. Qu'en pensez-vous ?
Si le président a pris cette décision, c'est qu'il doit avoir ses raisons. Je peux seulement vous dire que Hasan Hammar est un excellent président qui aime son club plus que tout. Je dirais que ce qui pose problème, ce sont certaines personnes qui l'entourent. Elles ne sont là que lors des belles occasions. Quand il s'agit de régler des problèmes ou d'apporter un plus, on ne les voit plus.
Vous avez, jusque-là, été l’auteur de belles prestations. Peut-on dire que vous êtes revenu à votre meilleur niveau ?
 Le plus important, ce n’est pas que je sois en forme ou non. L’équipe passe avant tout. Je pense n’avoir fait, comme mes coéquipiers, que mon travail. Je fais de mon mieux pour être au service de l’équipe car cela est indispensable pour la cohésion. Pour ce qui de mon rendement sur le terrain, je préfère laisser mon entraîneur et les observateurs me juger.

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