Asselah : «Mbolhi ou moi, l’essentiel est que l’EN gagne»

Fort de ses 30 ans, Malik Asselah abordera sa toute première Coupe d’Afrique des nations. Arrivé en sélection nationale, mars 2015, il a connu sa première titularisation samedi dernier à l’occasion du match amical face à la Mauritanie. Interrogé à son arrivée à Franceville, le keeper kabyle assure que les Verts ont les moyens d’aller loin durant cette CAN, avec ou sans lui dans les bois. Entretien : 

Vous venez d’arriver à Franceville (entretien réalisé jeudi soir) après un long voyage. Pas trop fatigué ?
Oui, c’est vrai que le voyage fut quelque peu éreintant, mais le plus important est qu’on soit bien arrivés. On va essayer de vite récupérer afin d’être prêts pour le premier match du tournoi prévu ce dimanche. 
La CAN a commencé pour vous ?
On est là, donc oui, la CAN a déjà commencé pour nous. On est rentrés dans le bain de la compétition, même si le match n’est prévu que dans trois jours. Je pense que tout le groupe est conscient de la tâche qui nous attend et on fera en sorte de tout donner sur le terrain pour faire un bon tournoi et honorer dignement les couleurs du pays. 
Justement, avec quelles ambitions vous débarquez ici au Gabon ?
Comme je viens de vous le dire, avec l’ambition de réaliser un grand tournoi. On ne peut pas promettre quelque chose au peuple, car dans le football tout va vite et rien n’est assuré d’avance. Mais ce qui est sûr, c’est qu’on se donnera à fond. 
La tâche risque d’être compliquée dès ce premier tour avec la présence de sélections très difficiles à manier…
Si on veut passer en quart de finale, on se doit d’être les meilleurs. C’est vrai que sur le papier, le Sénégal et la Tunisie restent nos principaux adversaires, mais n’oublions pas le Zimbabwe. Il faudra faire très attention à cette équipe, qui risque de nous poser beaucoup de problèmes. On s’est préparés pour la circonstance et, inch’Allah, tout se passera bien. 
Ne craignez-vous pas un peu les conditions climatiques ici à Franceville ?
Il est clair qu’elles ne seront pas en notre faveur, mais on tâchera de s’y habituer. Toutes les équipes devront faire avec et c’est à nous de nous montrer costauds. 
Parlons un peu de vous. Vous avez gardé les bois lors des deux matchs amicaux disputés face à la Mauritanie. Comment évaluez-vous vos performances ?
Je pense avoir bien tenu ma place lors de ces deux matchs amicaux. Je n’ai concédé qu’un seul but et c’était sur penalty. Maintenant, ce n’est pas à moi de me juger. Je laisse le soin aux autres. 
Le coach vous a-t-il donné des assurances sur votre possible titularisation lors de la CAN ?
Non, rien du tout. Le coach m’a félicité, comme il l’a fait avec tous les joueurs, mais sans pour autant me donner des assurances quant à ma possible titularisation durant cette CAN.
Mbolhi manque cruellement de compétition. Seriez-vous déçu si le coach venait à lui faire confiance pour cette CAN ?
Je suis un compétiteur certes, mais quand il s’agit de la sélection nationale du pays, je n’ai pas le droit de manifester la moindre déception. Je dois garder un bon état d’esprit et encourager mes partenaires à faire un grand tournoi. Mbolhi ou moi, le plus important est que la sélection gagne ses matchs. 
Mbolhi a signé pour Rennes. Quelle est votre réaction ?
Je suis content pour lui. C’est un bon gardien et il le mérite. Je pense que cela va l’aider à retrouver le rythme de la compétition. C’est aussi une bonne nouvelle pour la sélection. 
Optimiste alors ?
J’ai toujours été un gars optimiste dans la vie, donc je continuerai à être confiant jusqu’au bout.

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