Mesloub : «Récupérateur ou derrière l’attaquant, je jouerai là où le décidera le coach»

Pour son grand retour en sélection, Walid Mesloub devrait, sauf grosse surprise, être aligné en tant que titulaire demain après-midi. Le Lorientais se dit prêt à tenir sa place et occuper le poste qui lui sera confié par Christian Gourcuff.

Déjà, parlez-nous de votre intégration au sein de la sélection. Comment avez-vous été accueilli ?
Ben, très bien. Ça faisait cinq ans que je n’ai plus été rappelé en sélection. Aujourd’hui, je suis récompensé par mon travail. Tout le groupe m’a bien accueilli et je ne vous cache pas que je me suis rapidement adapté. Je n’ai pas du tout trouvé de problème.  
Et comment se prépare-t-on pour ce match face au Lesotho ?
Dans les meilleures conditions possibles. Tout le groupe travaille dans la sérénité et on sent que tous les joueurs sont concentrés et veulent ramener un bon résultat de ce déplacement. Il nous reste encore quelques jours de préparation et on espère être au top ce dimanche.
Dans quel état d’esprit justement le groupe s’apprête-t-il à jouer ce match ?
Avec un état d’esprit de conquérant et je dirais de favori même. Tout le monde sait que l’Algérie a un statut désormais, qu’il faut honorer. On va se déplacer au Lesotho avec un maximum de confiance et sans la moindre appréhension, même si on sait que les conditions là-bas risquent d’être un peu compliquées, mais on tâchera de s’y adapter.
Vous concernant, il y a de fortes chances pour que vous jouiez ce match en tant que titulaire. Etes-vous prêt à tenir votre place ?
Oui, plus que prêt. C’est un peu pour ça qu’on a fait appel à moi.
Christian Gourcuff songe à vous en tant que récupérateur. Un nouveau poste pour vous ?
Je suis prêt à toutes les éventualités. Le coach a suivi plusieurs de mes matchs et sait que je peux jouer à ce poste, ou même derrière l’attaquant. Ce n’est pas un problème. A moi de m’adapter et faire en sorte d’être à la hauteur et de répondre aux attentes du sélectionneur.
Vous avez retrouvé en sélection votre ancien coéquipier au Havre, en l’occurrence, Riyad Mahrez. Comment se sont passées les retrouvailles ?
Comme je l’ai déjà dit, Riyad, c’est comme mon petit frère. Je suis très content de ce qu’il réalise actuellement et ça me fait vraiment plaisir de le retrouver en sélection. On se comprend bien, lui et moi, et j’espère que cette entente se verra ce dimanche sur le terrain.
On parle beaucoup de l’esprit de groupe qui n’est plus le même que celui de 2014. Avez-vous remarqué cela ?
Déjà, je n’étais pas là en 2014, donc, je ne peux pas parler de ça. Ce que je peux dire, c’est qu’il y a une très bonne ambiance. L’équipe est jeune, mais on veut travailler ensemble pour permettre à la sélection d’enregistrer de nouveaux exploits.
Victoire impérative ce dimanche ?
Oui et non. Il ne faut surtout pas sous-estimer l’adversaire si on veut faire un très bon match et réaliser un bon résultat.

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