Beldjilali : «J’espère que Gourcuff donnera plus de temps de jeu à Bounedjah»

Contre toute attente, l’ancien meneur de jeu de la JS Saoura, Kedour Beldjilali, a décidé de quitter le club tunisien l’Etoile du Sahel pour des raisons familiales. En effet, il a trouvé un terrain d’entente avec les dirigeants de son club afin de résilier son contrat à l’amiable au prochain mercato hivernal. Bien que ses responsables aient refusé de le lâcher, l’enfant d’El Bahia a capé sur sa décision et su les convaincre.

Tout d’abord, qu’elles sont vos nouvelles ?
Dieu merci, depuis dix jours, ma petite famille a grandi avec la naissance de ma première fille. Les choses vont comme il se doit avec mon club l'Etoile du Sahel, d'autant plus que nous avons un grand entraîneur qui s’appelle Fawzi El Benzarti avec lequel j’ai appris beaucoup, chose qui m’a permis d'évoluer rapidement.
Vous vous êtes habitué à l'ambiance du championnat tunisien et au rythme de vie en Tunisie ?
Franchement, les dirigeants m’ont mis dans les meilleures conditions. Heureusement que je suis parvenu à prouver mes capacités et jouer tous les matchs, ce qui m’a permis de marquer un but et délivrer quatre passes décisives. En ce qui concerne le rythme de vie, j’ai rencontré beaucoup de problèmes, ma femme n'a pas pu s'habituer à vivre ici, j’ai des problèmes familiaux qui me contraignent à revenir bientôt en Algérie.
On comprend par là que vous n’allez pas continuer avec l'Etoile du Sahel jusqu’à la fin de saison.
Jusqu'à présent, je suis en négociations avec les dirigeants de l’Etoile afin de résilier mon contrat. Ils m’ont donné leur accord de principe pour quitter l'équipe au mercato hivernal. Au début, ils ont refusé l'idée et j'ai trouvé beaucoup de difficultés à les convaincre, ils m’ont demandé de rester, car l’équipe jouera sur plusieurs fronts, la Coupe Afrique des clubs et le championnat. Finalement, ils ont fini par respecter ma décision.
Avez-vous abordé le montant de votre libération ?
Pas encore, je préfère laisser tout ça à mon manager, mais je suis prêt à rembourser la somme que j’ai prise après la signature.
Y a-t-il des clubs algériens qui vous ont contacté ?
Beaucoup même. Mais, c’est mon manager qui s’en occupe.
Peut-on connaître leur identité, d'autant plus que nous avons appris que votre ancienne équipe la JS Saoura veut vous enrôler ?
(Rires) C’est vrai. Récemment, j’étais à Béchar pour suivre le match contre l'ES Sétif. Un dirigeant m’a approché et m’a proposé l’idée de revenir. Je vous apprends que deux clubs algérois, un autre qui vit quelques problèmes ces derniers temps et un club de l’Est m’ont sollicité, mais je n’ai pas encore décidé de mon avenir.
Ne croyez-vous pas que votre retour en Algérie puisse réduire vos chances de jouer avec l’EN ?
Je ne pense pas. Quand je jouais à la JS Saoura, j’ai reçu une convocation en Equipe nationale des locaux. Je suis persuadé que mon retour en Algérie peut me donner une autre chance d’être convoqué. J’attends cela avec impatience comme cela est arrivé avec mon ami à l'Etoile Bounedjah.
Puisque vous parlez de Bounedjah, comment l’avez-vous trouvé face à l’Ethiopie ?
Baghdad n’a joué que 10 minutes, donc on ne peut pas le juger en si peu de temps. J'espère que l'entraîneur Christian Gourcuff lui donnera plus de chance à l'avenir parce qu’il peut donner un plus l’EN.

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