Auteur :
Tarek-Che
dimanche 13 juillet 2014 17:38
Alors Gherbi comment se passent les entraînements durant le mois sacré ?
C’est difficile mais on s’adapte. Il faut faire avec on n’a pas le choix. Nous travaillons tous très dur pour être au top lors du coup d’envoi du championnat.
On sait que vous n’aimez trop parler avant la rupture du jeûne.
Effectivement, je me mure dans un silence de cathédrale car mes batteries sont alors vides. Je veux économiser mon énergie même si s’adresse moi, j’essaye de ne pas trop me disperser.
On sait aussi que vous aimez manger le couscous au moment du s’hour ?
Décidément, on ne peut rien vous cacher. Vous semblez parfaitement renseigner. Absolument, j’aime manger le couscous pendant le s’hour. J’aime aussi beaucoup les desserts. Je ne me soucie guère du manger et des plats mais je donne une grande importance aux dessert et aux fruits.
Revenons maintenant à la compétition. Après un passage au MCEE, vous êtes revenu au bercail…
J’ai passé trois saisons à El Eulma avec les résultats que l’on connaît. Nous avons décroché une place qualificative pour la Coupe arabe, ce qui est historique pour le MCEE. J’ai laissé ma place propre à El Eulma. Je voulais revenir à l’USMH surtout que Iaich a insisté pour m’avoir.
Pourquoi justement vous avez quitté l’USMH juste après la finale perdue de Coupe d’Algérie ?
C’est le destin. Je devais partir car je n’étais pas parvenu alors à un accord. Mais c’est aussi cela la vie d’un joueur.
Après le départ de plusieurs cadres, pensez-vous que l’USMH a les moyens de jouer les trouble-fêtes ?
Bien évidemment que l’USMH jouera encore les trouble-fêtes ! Sans complaisance aucune, nous avons un bon groupe qui possède une grande marge de progression. Je sais qu’avec le travail et l’abnégation, on convergera tous dans le même sens. Je peux vous dire dès maintenant qu’il faudra compter avec l’USMH la saison prochaine malgré le départ de plusieurs cadres et pas les moindres. Lorsqu’on se sépare de Doukha, Hendou, Azzi, Sylla et d’autres joueurs, bien des équipes éprouvent des difficultés à relever la tête mais pas l’USMH.
Vous qui avez eu le privilège de travailler avec les deux coachs, où se situe la différence entre Charef et Iaich ?
Effectivement, j’ai eu le privilège de travailler avec Charef et Iaich est je peux vous dire qu’il n’y a pas une très grande différence entre les deux techniciens dans leur manière de faire. Je suis convaincu que Iaich est l’homme de la situation. Il a tout pour assurer surtout après le départ de Charef qui est resté à la tête de l’équipe six ans durant, ce qui n’est pas rien. Cela reste un record chez nous dans notre pays.
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Charef
Iaich.