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N. B.
jeudi 24 juillet 2014 00:35
Christian Gourcuff ne devrait pas éprouver du mal à composer son groupe, en perspective du match Ethiopie-Algérie prévu le 6 septembre prochain. Selon toute vraisemblance, le nouveau sélectionneur national optera pour la même composante qui a disputé le Mondial-2014. Partant du principe qu’on ne change pas une équipe qui gagne, il est aisé d’imaginer à quoi ressemblera le groupe qui sera appelé à livrer ce premier match des éliminatoires de la CAN- 2015. De nouveaux joueurs vont naturellement être intégrés, ceci si l’on part du principe que Gourcuff est là pour préparer aussi le Mondial-2018. Autrement dit, de jeunes joueurs seront sélectionnés. Actuellement, Zeffane, Fekkir et Benzia sont les plus à même d’être sélectionnés. Ceci laisse peu de place à d’anciens cadres de l’équipe, à l’image de Kadir, Djebbour, Harek et Agouazi qui n’entrent pas dans la politique de rajeunissement prônée par Gourcuff.
Belfodil plutôt que Djebbour
Banni par Vahid Halilhodzic, Ishak Belfodil peut entrevoir, de nouveau, un retour en selection, après l’arrivée de Christian Gourcuff qui aurait fait savoir qu’il laissait la porte ouverte devant le jeune attaquant qui a conclu son retour à Parme. Ceci fait que les chances de voir Rafik Djebbour revêtir le maillot des Verts se rétrécissent comme une peau de chagrin. Du moins à court terme.
La situation de Kadir ne plaide pas pour lui
Foued Kadir a très peu de chances de réintégrer l’EN, du moins présentement. Laissé libre par l’Olympique de Marseille, le meneur de jeu de 30 ans n’a toujours pas trouvé de club repreneur. Sa situation actuelle ne favorise pas un retour chez les Verts, ne serait-ce dans la liste élargie. Il faudra, autrement dit, qu’il retrouve vite un club de standing et qu’il se stabilise pour qu’il puisse de nouveau devenir sélectionnable.
Rajeunir pour préparer le Mondial-2018
Dans ses discussions avec le président de la FAF, Christian Gourcuff a eu pour recommandation de commencer à rajeunir progressivement l’effectif, dans le but de préparer le Mondial-2018. Ceci requiert l’injection de sang neuf au fur et à mesure et exclut, en parallèle, de fait des joueurs trentenaires.
Soudani et les effets fastes du Ramadhan
Hilal Al Arabi Soudani n’arrête pas d’épater ses coéquipiers au Dinamo Zaghreb, depuis son retour du Brésil. L’international algérien a bousculé toutes les idées qui veulent faire croire que Ramadhan rime avec manque de punch, voir épuisement. Au contraire, l’attaquant algérien s’est révélé comme l’un des meilleurs joueurs du Dinamo lors du premier match du troisième tour préliminaire de la Ligue des champions, prouvant ainsi à tout le monde que sport et Ramadhan pouvaient facilement faire bon ménage, pour peu qu’on se montre professionnel. Pour autant, son entraîneur préfère le ménager un peu, expliquant qu’il ne peut pas l’aligner tous les trois jours, sachant qu’autant d’efforts peuvent se répercuter sur l’organisme.
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