ESS : Bakir «La défaite contre Tadjenanet a été amère et on doit réagir»

Islam Bakir laisse entendre que les changements d’entraîneurs ont un peu influé sur la manière de jouer de l’équipe.
Quel commentaire faites-vous de la dernière défaite face à Tadjenanet ?
C’est une défaite qu’on n’attendait pas du tout, car nous étions déterminés à gagner la rencontre et à nous racheter après celle que nous avons concédée contre le CRB. Malheureusement, on n’a pas pu le faire, nous sommes tombés sur une équipe plus motivée que nous et plus déterminée compte tenu de sa position au classement. C’est toujours difficile d’affronter des équipes qui luttent pour le maintien. Mais c’est une défaite amère, qui nous a fait très mal. Maintenant, il ne servira à rien d’en parler encore. Je crois que la seule façon de dépasser cela, c’est de l’oublier et penser à réagir le plus tôt possible.
Selon vous, pour quelle raison le rendement de l’équipe et son niveau de jeu ont régressé ?
Je suis incapable de vous donner une réponse claire, car même nous les joueurs on n’arrive pas à expliquer pourquoi le jeu de l’équipe fut d’un niveau très moyen lors des deux dernières rencontres. Je crois que le staff technique sait ce qu’il va faire, il va falloir trouver des solutions pour rebondir et faire comme nous avons fait face à l’USMA. Il faut mettre la main dans la main pour se relever.
D’aucuns pensent que c’est à cause de ce qui s’est passé dernièrement entre la direction et le staff démissionnaire. Est-ce votre avis ?
Les problèmes entre la direction et Zekri ne nous concernent pas, on ne peut pas être affectés par ça. En revanche, le changement d’entraineurs peut influer sur le jeu de l’équipe et sur d’autres aspects. Car chaque entraineur a sa manière de jouer, sa philosophie et sa façon de voir les choses et nous sommes obligés à chaque fois de nous adapter avec celles du nouvel entraineur. C’est comme ça et nous sommes obligés de faire avec et faire en sorte d’aider le nouvel entraineur dans sa tâche, il y va de l’intérêt de l’équipe.
Vous dites qu’il faut réagir le plus tôt possible, ça sera face à l’OM ?
Oui, il le faut en tout cas. Nous sommes obligés de le faire car on n’a plus le choix, d’autant que c’est un match que nous allons jouer chez nous et devant notre public. Il faut livrer un match d’un bon niveau pour montrer que les deux dernières défaites ne sont que des accidents, on ne doit pas nous contenter de la victoire uniquement.

Zeghba a repris
La séance d’hier a connu, au grand bonheur du staff technique, le retour de Mustapha Zeghba qui s’est entrainé le plus normalement du monde avec le groupe. Le portier sétifien, qui a dû faire l’impasse sur le match face au DRBT en raison d’une forte fièvre, ne s’est pas entrainé non plus à la reprise, mais a pu réintégrer le groupe hier et sera disponible contre l’OM.

Banouh bon pour le service
De son côté, l’attaquant Hamza Banouh s’est entrainé lui aussi avec le groupe sans le moindre souci. Il s’est remis de sa blessure, mais sa participation au prochain match va dépendre des choix de l’entraineur.

Neghiz récupérera trois joueurs
Par rapport au dernier match contre le DRBT, Nabil Neghiz va récupérer trois éléments parmi ceux qui étaient absents. Il s’agit de Zeghba, Banouf et d’Akram Djahnit a purgé sa suspension alors que Rebiai et Nemdil restent indisponibles pour le moment.

9000 tickets seront mis en vente demain
Quelle sera la réaction des supporters ?

La réunion technique et sécuritaire pour l’organisation du match ES Sétif-O Médéa s’est tenue hier et parmi les décisions prises, c’est de réduire le nombre de billets d’entrée à 9000. Seulement 9000 tickets seront mis en vente demain à l’occasion de la réception de l’Olympique de Médéa, car les organisateurs et les responsables du club sétifien ne s’attendent pas à une grande affluence à l’occasion en raison de la situation délicate dans laquelle se trouve l’Entente et le recul de ses résultats. Quand les supporters sont en colère, comme c’est le cas en ce moment, plusieurs d’entre eux le font savoir en boycottant les matchs de leur équipe alors que d’autres viendront pour dire ce qu’ils ont sur le cœur et vider leur sac. En effet, les deux dernières défaites de l’ESS ont entamé leur enthousiasme, et à partir du moment où l’équipe a presque tout perdu en championnat, leur déception est grande.

Leur rôle sera déterminant
Ce qu’il faut savoir le plus, c’est que le moindre point qui sera perdu à domicile à partir du match de demain sera fatal à l’équipe. S’il reste encore des chances, aussi minces soit-elles, pour revenir à hauteur des équipes de tête, cela ne sera plus possible au moindre faux pas à domicile. Si l’Entente a eu du mal jusque-là à rattraper le retard accusé à la phase aller, qu’en sera-t-il si elle recule encore ? Il y a en effet un risque réel de voir les Sétifiens marquer une fois encore le pas à cause l’état d’esprit actuel de leurs supporters et c’est pour cela que le rôle de ces derniers va être déterminant. S’ils décident de soutenir l’équipe, on peut au moins garder l’espoir de voir des jours meilleurs, mais s’ils viennent pour déverser leur colère, ils peuvent compromettre définitivement les chances de l’Entente dont la fin de l’exercice en cours risque d’être cauchemardesque.

L’équipe doit gagner à… l’extérieur
Cela dit, si la majorité des supporters sétifiens est en colère, certains inconditionnels estiment qu’il ne faut pas lâcher l’équipe et qu’il est de leur devoir de la soutenir encore et jusqu’à la dernière minute, d’autant que mathématiquement, tout reste possible. Il suffit juste d’enchainer deux victoires de suite et la course pourrait être relancée de plus belle. C’est vrai, mais il ne faut pas oublier que ces victoires doivent être réalisées à l’extérieur, car il ne sert presque à plus rien de gagner à domicile et d’aller perdre en déplacement. Cela s’appelle faire du surplace. Si l’Entente ne récupère pas les points qu’elle avait perdus sur son terrain durant la phase aller, elle ne pourra jamais atteindre son objectif.
 

Le protocole avec Amada signé hier

Après plusieurs tergiversations, le protocole entre la direction de l’ESS et le milieu de terrain du MCA Ibrahim Amada a été enfin signé. Cela s’est passé hier lorsque le président Hassan Hammar, en déplacement à Alger, a rencontré l’avocat du joueur pour tout finaliser. Le fameux document, portant les signatures de toutes les parties, direction de l’Entente, Amada et son avocat, a été récupéré en effet par le président de l’ESS et a pris effet à partir d’hier lundi.
Délai d’une semaine pour verser la première tranche
Dans ledit protocole, la direction de l’ESS s’est engagée de payer le joueur malgache en deux tranches. Elle a un délai d’une semaine, c’est-à-dire jusqu’à lundi prochain pour verser cette première tranche dans le compte du joueur.
Le paiement s’effectuera en euros
Parmi les problèmes rencontrés dans les discussions entre les deux parties, c’est que Amada et son avocat ont refusé d’être payés en dinars. Ils ont fait remarquer que depuis le temps, le dinar a perdu de sa valeur par rapport à l’euro et qu’il fallait prendre compte cours au temps où le joueur s’était engagé avec l’ESS. Et pour qu’il n’y ait aucune ambigüité, le paiement doit s’effectuer en euros comme cela a été convenu le jour où le joueur a paraphé son contrat avec l’Entente. Ainsi, on apprend que la première tranche qui doit être versée à Amada avant lundi prochain est de 39 200 euros.
Une copie du protocole sera déposée à la FIFA
L’avocat d’Amada va déposer une copie de ce protocole au niveau de la FIFA pour que la commission chargée du dossier puisse être au courant de tout. Ainsi, la FIFA va suspendre les sanctions qu’elle comptait infliger à l’ESS en ce sens que les deux parties ont privilégié la solution à l’amiable. Mais au cas où la direction de l’ESS ne respecterait pas ses nouveaux engagements, l’avocat et son joueur peuvent saisir de nouveau l’instance internationale, et là, les sanctions risquent d’être lourdes.  
 

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