CSC: Les Sanafir pessimistes et la direction exige un bon arbitre

La pression monte de plus en plus à l’approche du match de demain qui opposera la JSK au CSC. Les Constantinois qui accumulent les échecs les uns après les autres auront la tâche difficile demain à Tizi Ouzou face aux Canaris du Djurdjura qui carburent à plein régime, qui collent au leader, l’USM Alger, et qui veulent réduire l’écart. Une mission qui s’avère délicate et les supporters du CSC sont pessimistes de voir leurs favoris revenir de Tizi Ouzou avec un résultat positif. Même les dirigeants savent très bien que les joueurs sont abattus moralement après cette série de mauvais résultats, et essayent de remonter le moral au groupe et de le mobiliser à nouveau pour réaliser un bon résultat face aux Kabyles. Pour ce match à six points, la direction exige de la commission fédérale d’arbitrage de désigner un bon arbitre dans le but d’éviter les erreurs d’arbitrage qui se répètent à chaque fois. Des erreurs qui ont coûté   au CSC de précieux points, comme face au CRB, au DRBT et à l’OM pour ne citer que ces rencontres.
L’équipe fébrile à l’extérieur
Ce qui rend les supporters du CSC pessimistes, c’est cette fébrilité affichée par l’équipe en dehors de ses bases comme en témoigne cette série de huit matchs, dont sept en championnat, sans la moindre victoire. La dernière en date face à l’USMA en est la parfaite illustration, alors que l’équipe menait au score en première mi-temps avant de s’effondrer en seconde période en encaissant, dans les 20 dernières minutes, deux buts. Le CSC est l’équipe la plus fébrile si ce n’est la plus faible, en dehors de ses bases depuis l’entame de la saison, puisqu’elle s’est contentée de récolter seulement deux points, face au CABBA et l’ASAM, sinon, elle a perdu tous ses matchs à l’extérieur.
Les nombreuses absences, l’autre inconvénient
Ce qui va rendre la mission des poulains de Lyès Arab plus difficile, ce sont ces absences constatées dans le groupe. Il y a Aroussi, Belkheir, Bencherifa et Limane qui sont blessés. Des absences de taille qui ont leur influence sur le groupe. Lyès Arab devra faire sans eux face aux Kabyles et les remplacer par d’autres joueurs. Ce ne sera pas facile devant une équipe de la JSK qui pète la forme et qui jouera presque au grand complet, mis à part Fiston,  en sélection du Burundi, et Tizi Bouali,   suspendu. La bataille sera rude pour les Constantinois qui joueront amoindris par l’absence de pas moins de quatre joueurs de valeur.  Ce qui n’est pas pour arranger les affaires des camarades de Belmokhtar.
Les points de ce match sont importants
Si les coéquipiers de Benayada veulent sortir la tête de l’eau et remettre l’équipe sur les rails, ils n’ont qu’à aller chercher les trois points ou un point au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou face aux Canaris du Djurdjura. Un éventuel succès permettra à l’équipe de quitter la zone de turbulences, et se replacer en haut du tableau, sachant que le 5e, le MCA, totalise 19 points. La balle est dans le camp des joueurs qui doivent redoubler d’efforts et minimiser les erreurs durant le match, pour espérer revenir à la maison avec un résultat positif.
Un autre faux pas et ce sera la crise !
Le match de demain est d’une grande importance pour les coéquipiers de Belkacemi qui doivent sortir le grand jeu pour espérer damer le pion à la JSK ou l’accrocher. Ce ne sera pas une partie de plaisir devant un adversaire qui pète la forme cette saison et qui se bat pour le titre. Un autre faux pas n’est pas le bienvenu pour le CSC, sinon ce sera la crise et le doute va s’installer davantage. C’est le dernier match de la phase aller du championnat de Ligue 1 Mobilis et les joueurs sont appelés à l’aborder avec la ferme intention de ne pas le perdre pour retrouver la confiance et entrevoir la phase retour sous de bons auspices. Les feux sont au rouge et les joueurs doivent redonner le sourire aux Sanafir.