Auteur :
Hamza S.
dimanche 27 mai 2018 08:39
Comment avez-vous accueilli cette décision de votre libération ?
Sincèrement je suis sous le choc et je n’arrive pas à y croire. Je respecte la décision du coach Amrani, mais pas de cette manière.
Que voulez-vous dire ?
Oui, pas de cette façon, surtout que je suis sous contrat pour une autre saison. Je n’ai eu aucun problème, ni avec le coach, ni avec le manager du club, ni avec quiconque. Ça m’a fait vraiment mal, que je sois libéré de cette manière sans être avisé à l’avance.
Si on comprend bien, vous acceptez la décision de Amrani mais pas la manière. N’est-ce pas ?
C’est clair que j’accepte la décision du staff technique de me libérer et sans aucun problème. Mais pas de cette façon, surtout que j’ai tout donné pour l’équipe. J’ai toujours défendu crânement les couleurs du CSC et sans relâche. Je veux ajouter quelque chose.
Allez-y ?
S’ils avaient parlé avec moi avant le match du PAC, pour m’aviser que je ne serai pas dans leurs plans pour la prochaine saison, j’aurais quitté le club par la grande porte. J’ai même discuté avec un membre du staff, pour savoir si je faisais partie de leurs plans. Terminer la saison de cette manière avec ce titre acquis haut la main, et partir en France pour passer mes vacances avec ma famille en ce mois sacré, pour recevoir cet appel du manager Arama qui me dit : «Vous êtes libéré par le coach Amrani qui ne compte plus sur vous», ça m’a fait très mal. J’ai fait des sacrifices pour le CSC et ma carrière est derrière moi.
Vous paraissez très affecté, n’est-ce pas ?
Et comment ne pas l’être ! Sachant que je n’ai jamais créé de problèmes, même si je ne jouais pas. J’ai toujours été exemplaire et je soutenais mes coéquipiers et je les encourageais.
Qu’en est-il de votre décision ?
Je ne sais quoi faire, je suis vraiment perturbé. Je rentre demain (ndlr, aujourd’hui) de France, pour aller à la rencontre du manager général Tarek Arama.
La direction du club songe à vous accorder un poste dans le club. Un commentaire ?
Je préfère ne rien dire, jusqu’à ma rencontre avec le manager général Tarek Arama après mon retour de France.
Dans le cas où vous trouveriez un club repreneur, allez-vous continuer à jouer ?
Oui, pourquoi pas, du moment que je me sens capable d’apporter un plus et de jouer encore, surtout que je me sens en forme sur le plan physique. S’il y a une offre intéressante je vais l’étudier pour continuer à jouer.
Un dernier mot ?
Je tiens à souhaiter bonne chance à mon club du cœur le CSC et je remercie au passage les supporters qui m’ont appelé pour me remonter le moral et même les supporters des autres clubs. L’amour des Sanafir me suffit.
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