Zaim «Je ne suis pas le premier à m’être exprimé sur la corruption»

Invité de l’émission 100% Foot diffusée chaque dimanche soir sur El Heddaf TV, le président de l’USM Annaba, Abdelbasset Zaim, a fait des déclarations fracassantes. Des propos qui ont créé la polémique et poussé les instances à bouger. La LFP a décidé de saisir la justice au sujet de la corruption évoquée par Zaim et de se constituer partie civile. Hier, le président de l’USMAn a maintenu ses propos en déclarant : «Je ne comprends pas pourquoi mes propos ont fait polémique. J’ai dit une vérité. En plus de ça, je ne suis pas le premier à évoquer les sujets de corruption. Avant moi, il y a des présidents comme ceux de la JSK et de la JSMB qui ont évoqué la corruption. Il faut mettre un terme à ça et la fédération doit prendre des décisions courageuses. On doit commencer par écarter le responsable de l’arbitrage qui est Mokhtar Amalou dont tout le monde réclame le départ.»

«On n’a demandé que des arbitres corrects»
Le président annabi estime que les réclamations et les doléances des présidents de club sont plus que légitimes : «Nous n’avons pas demandé la lune. Il faut que les gens comprennent, notamment les responsables de notre football, que nous sommes en train de dénoncer le mal de notre football. Nous n’avons pas demandé des titres ou l’accession. On n’a demandé que des arbitres corrects qui protègent les équipes et qui ne les lèsent pas. C’est tout ! En plus, la corruption dans notre football a existé bien avant. Elle a existé avant la venue de Zetchi à la tête de la fédération, mais je pense qu’il faut combattre ce fléau maintenant. Ça ne peut plus durer comme ça. Il faut savoir qu’actuellement, plusieurs clubs sont pénalisés, ce n’est pas normal. Je n’accepte pas que mon équipe soit lésée de cette manière.»

«Je ne suis pas peureux et je ne regrette pas mes propos»
Zaim ne fait pas marche arrière concernant, malgré le fait qu’il ait été convoqué par la commission discipline de la LFP pour audition. A ce sujet, il a déclaré : «Je ne comprends pas pourquoi mes propos ont fait une telle polémique. Tout le monde est en train de commenter et veut se montrer propre alors que c’est le contraire. Serrar avait déjà déclaré que les présidents de club veulent se montrer propres alors qu’ils sont tous complices et ont eu recours à la corruption. Saou de l’US Biskra en a parlé lors d’une assemblée générale de la Ligue de football professionnel. Dernièrement Zerouati, le président de la JS Saoura, a parlé de l’illégitimité du président de la FAF, Kheireddine Zetchi, mais personne n’a réagi. Il a même montré des documents prouvant ses propos. Je le dis haut et fort, je ne regrette pas mes propos. Je ne suis pas un peureux. J’assume mes propos.»