Bennacer : «On ressent un nouveau souffle en sélection, l’avenir nous appartient»

 Le jeune et prometteur milieu de terrain algérien Ismaël Bennacer est en train de tout casser avec Empoli. L’ancien joueur d’Arsenal ne remerciera jamais assez le coach Rabah Madjer qui lui a accordé sa confiance contre le Nigeria pour honorer sa première titularisation en Equipe nationale. Bennacer, qui est considéré comme la révélation de l’EN lors du dernier stage des Verts, l’un des plus prometteurs jeunes en Italie, nous parle de sa progression avec Empoli et ses objectifs en sélection.  

Ismaël, on parle déjà de vous en Italie, pouvez-vous revenir sur  votre progression avec Empoli ?
Comme je vous l’ai déjà dit, j’ai fait le bon choix d’aller en Italie, c’est un championant nouveau, un style de jeu particulier et une philosophie de travail nouvelle que je suis en train de découvrir. Cela m’aide beaucoup à progresser tant sur le plan physique que tactique.
Votre dernière prestation contre la République centrafricaine a beaucoup plu aux supporteurs et au sélectionneur, vous a-t-il fait part de cela ?
Oui, le coach parle beaucoup avec nous. Le sélectionneur Madjer me demande de travailler et de redoubler d’efforts, il m’encourage beaucoup à l’entrainement et franchement, le fait qu’il s’intéresse et me fasse confiance me pousse à vouloir tout casser pour lui rendre la pareille.
Comment avez-vous vécu votre première titularisation chez vous ?
Face au Nigeria, c’était ma première apparition comme titulaire, tout le monde était fier chez moi, c’est match inoubliable, et heureusement qu’on ne l’a pas perdu. D’ailleurs, on a même réussi à stopper l’hémorragie. L’objectif était de gagner mais l’important dans un match costaud comme celui qu’on a livré contre une équipe du Nigeria qui administrait une leçon aux Argentins nous encourage à progresser tous ensemble. En tout cas, on sent un nouveau souffle et une nouvelle mentalité qui s’installe en sélection.
Après Madjer, samedi, c’était au tour votre président et votre entraineur à Empoli de vous encenser, ne tarissant pas d’éloges sur votre progression en Italie…
Oui, on me l’a dit ! Je suis content de ma progression mais je sais que je n’ai encore rien fait d’exceptionnel, je dois persévérer et travailler fort pour montrer plus car je sais que suis capable de faire mieux. Après, les éloges, il faut savoir les prendre. Il faut continuer à bosser.
 

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