Feghouli : «Alcaraz est un coach compétant avec une grosse expérience qui peut beaucoup nous servir»

Après une absence lors de la précédente CAN 2017 qui s’est déroulée au Gabon, Sofiane Feghouli effectue son retour en sélection pour ce stage au CTN en prévision des deux prochaines rencontres face à la Guinée en amical et le Togo en éliminatoires de la prochaine CAN 2019. Présent hier en zone mixte, le joueur de West Ham évoque son retour en sélection et parle aussi du nouveau sélectionneur national, Lucas Alcaraz.

Votre sentiment Sofiane après avoir effectué votre retour en sélection ?
Je suis à la fois très fier et très heureux d’effectuer mon retour en Equipe nationale. C’est toujours un honneur pour moi de porter le maillot national. Je suis très content de faire partie de cette nouvelle aventure. Voilà, je suis à la disposition du sélectionneur. Et je suis toujours prêt à me sacrifier quand il s’agit de l’EN.
Votre coéquipier à West Ham, Cheikhou Kouyaté, avait déclaré que vous étiez très abattu après avoir raté la dernière CAN…
(Il nous interrompt) La Coupe d’Afrique fait partie du passé. Il y a un nouveau cycle qui commence maintenant avec un nouveau sélectionneur et les choses se mettent en place depuis hier (NDLR : vendredi). On va adopter un nouveau style de jeu et là on prépare les fondations. Je suis ravi d’en faire partie et j’espère que l’aventure va bien se commencer.
Un style de jeu qui pourrait vous convenir puisqu’il s’agit d’un style de jeu espagnol…
Sur ce qu’on avait vu hier, je peux vous dire que c’était très bien. Les joueurs ont vite adhéré au projet de jeu que souhaite mettre en place le sélectionneur. Maintenant, on n’a pas beaucoup de temps. On va tout faire pour être le plus concentrés possible pour assimiler ce qu’il veut mettre en place. Après, c’est à nous de mettre l’état d’esprit qu’il faut et donner le maximum pour l’équipe.
Pouvez-vous nous parlez d’Alcaraz l’homme et le technicien, vous qui aviez tous les deux beaucoup travaillé en Espagne ?
C’est difficile de répondre à cette question puisque nous n’avions pas travaillé ensemble. J’ai pu jouer contre lui certes lorsqu’il était à Grenade ou à Levante. Ce sont des équipes qui étaient très bien en place. Là, je me rappelle très bien de ça surtout lorsque Yacine jouait à Grenade. Voilà, c’est quelqu’un de compétant. Mais c’est aux joueurs de l’écouter de respecter ses conseilles et de faire le maximum et surtout de faire passer l’équipe avant soi.
Une nouvelle page s’ouvre pour l’EN avec comme objectif une qualif’ pour la prochaine CAN 2019 au Cameroun. L’Algérie est-elle capable de se tirer d’abord de ce groupe et d’aller loin en CAN ?
Ça ne sera pas facile puisqu’on sort d’une période difficile. Il faut donc se relever et travailler et surtout avoir beaucoup d’humilité car tous les matchs sont difficiles en Afrique. Maintenant, on y croit car nous avons des joueurs de qualités. Maintenant, le plus important est de faire un groupe car les grandes victoires se font avec des groupes qui sont solidaires et déterminés et c’est ça que l’Algérie doit retrouver.
Vous aviez terminé la saison en force avec votre club West Ham avec un joli but inscrit lors de l’ultime journée de la Premier League…
Je suis très content d’avoir bien terminé la saison avec mon club de West Ham. Comme je vous l’ai dit, c’est un nouveau cycle qui débute en sélection, avec un coach qui essaye de mettre une nouvelle philosophie de jeu en place. Voilà, on est à la base du projet. C’est aux joueurs de se concentrer, parce que nous n’avons pas beaucoup de temps pour mettre tout cela en place. Et à côté de ça, il faut également retrouver un esprit solidaire et faire passer le groupe avant les personnes. Et je suis convaincu qu’on pet faire de belles choses à partir de ça.
Avez-vous senti une différence en sélection ?
Non, puisque cela fait qu’un jour seulement qu’on est ici en stage à Sidi Moussa. Non, ça n’a pas changé réellement.
Quelle impression vous a laissé le coach sur le terrain, vous qui l’aviez déjà rencontré à Londres ?
Oui, j’ai pu le rencontrer à Londres. J’ai échangé avec lui et Hakim (NDLR : Medane). Je dirai qu’il m’a laissé une bonne impression. Comme je parle espagnol comme lui, nous avons bien échangé. J’ai très bien compris ce qu’il se mettait en place. C’était très cohérent. Je suis content de pouvoir bosser avec lui.
Est-ce qu’Alcaraz est l’homme de la situation pour relancer l’Equipe nationale ?
C’est un coach compétant qui a une grosse expérience derrière lui et qui peut nous servir énormément. Maintenant, c’est à nous les joueurs de faire le maximum et d’être à l’écoute. Comme je l’ai dit, il faut avoir un état d’esprit irréprochable. Et je pense qu’il n’y a pas de raison pour ne pas faire de bonnes choses ensemble en sélection.

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