ESS : Hammar préfère sacrifier Benlameri que de perdre le titre

Au moment où les Sétifiens marchent sereinement en direction du sacre, malgré la défaite de samedi passé face au CRB, un problème risque de venir perturber cette sérénité. C’est un problème d’argent, qui a déjà été soulevé, mais a été momentané mis de côté afin de préserver l’état d’esprit du groupe et de donner par la même le temps nécessaire à la direction du club pour réunir la somme qu’il faut dans le but de régulariser les joueurs qui cumulent les salaires en suspens. A ce sujet, il est peut-être utile de rappeler que le seul incident majeur qui a failli faire exploser le vestiaire a justement relation avec ça. Cela s’est passé récemment, à l’occasion du match face au RCR où le défenseur Ryad Keniche avait pété un plomb en s’accrochant avec Djabou en fin de partie alors qu’il avait boycotté ladite rencontre en signe de protestation contre la direction qui n’avait pas tenu ses promesses envers les joueurs auxquels elle avait promis le paiement de quelques salaires. Ce rappel des faits est juste pour dire que la crise financière que vit l’Entente cette année est le seul problème qui risque d’entraver la marche de l’équipe, car comme on le sait, toute patience a des limites, malgré la sagesse de certains cadres qui font tout pour que le groupe reste concentré sur son sujet. Pendant ce temps, les dirigeants s’activent pour trouver de nouvelles sources de financement comme ils le font ces derniers jours avec les nouveaux responsables de l’opérateur de la téléphonie mobile Djezzy dont le contrat de partenariat expirera au mois de juin. Mais pour parer au plus urgent, on attend plutôt la deuxième tranche des indemnités du transfert de Djamel Benlameri à Al Chabab Assaoudi et qu’il s’élève à 2,5 milliards de centimes. L’ex-défenseur de l’Entente, qui a eu récemment une discussion avec le président Hassan Hammar, a fait savoir à ce dernier que toute la somme sera versée dans le compte du club le dimanche 26 avril, c’est-à-dire avant-hier. Avec cette somme, le premier responsable du club entend calmer les esprits et faire patienter encore plus ses joueurs en leur versant une bonne partie de leur dû. C’était un autre délai qui avait été accordé à Benlameri, mais encore une fois, l’argent n’y était pas. Mais selon nos informations, ce n’est qu’une question de temps, car l’opération demande un peu de temps avant que l’argent ne soit disponible.
Hammar préfère sacrifier Benlameri que de perdre le titre
Les dirigeants attendent avec impatience la rentrée de cet argent qui va régler pas mal de problèmes, mais on craint qu’il s’agisse d’une autre farce de la part de Benlameri qui, pour rappel, fait des promesses à la direction de l’ESS depuis le mois de juillet. Hammar aurait confié à ses proches qu’il ne peut plus attendre et qu’il sera obligé dans ce cas d’aller encaisser les chèques de garantie que l’ex-défenseur de l’Entente a remis à son ex-président pour que ce dernier lui signe la lettre de libération. Hammar préfère en effet que Benlameri ait des ennuis avec la justice que de voir naître un mouvement de révolte au sein de son équipe qui est à deux doigts de décrocher le titre. « Il doit assumer ses responsabilités », aurait-il lancé à ses proches.
On table sur le nouveau partenariat avec Djezzy
Ce scénario, c’est-à-dire une éventuelle nouvelle farce de Benlameri, reste envisageable. Les dirigeants de l’ESS ne misent pas trop en effet sur cette rentrée d’argent et font en sorte de régler cette question comme ils le peuvent. A chaque fois que les moyens le permettent, un joueur est convoqué pour lui payer au moins un salaire. Les responsables du club font cela de temps à autre pour éviter le cumul des dettes et pour permettre aux joueurs les plus nécessiteux de gérer leurs vies privée et familiale. Mais tout le monde sait que les dettes sont énormes et qu’il est impossible de les éponger de cette manière. Alors, il n’y a qu’un seul moyen qui peut sauver l’Entente d’une crise sans précédent, c’est d’arriver à convaincre Djezzy à renoncer à la décision de mettre fin au partenariat avec l’ESS. L’arrivée de nouveaux dirigeants à la tête de cet opérateur de la téléphonie mobile a fait renaître l’espoir de renouveler l’engagement entre les deux parties. Depuis, on a avancé dans les négociations, mais ça traîne encore. En attendant l’officialisation d’un nouveau partenariat, Hammar et ses collaborateurs font comme ils peuvent pour faire patienter les joueurs.
 

Articles Connexes :

• ESS: Hamar promet cinq joueurs de choix
• ESS : Le match contre l'USMA sera-t-il avancé?
• ESS : Zerrara ne jouera pas le premier match de la phase poules
• Hammar veut Hachoud en prévision de la Ligue des champions