Belkhiter : «Je n’ai commis ni crime ni trahi mon pays !»

Mokhtar Belkhiter sort de son mutisme, après avoir refusé de s’exprimer au sujet de la CAN. Le latéral droit des Verts revient sur ce qui s’est passé face au Zimbabwe et regrette toute la pression qu’il a subie : «Sincèrement, je regrette énormément toute cette pression que j’ai subie après le match face au Zimbabwe. C’est vrai, je n’ai pas eu de chance lors de ce match, ni plus ni moins. Je n’ai pas commis un crime ou trahi mon pays, pour mériter un tel sort. C’est vraiment regrettable. Tout le monde m’a incriminé et m’a accusé d’avoir été la cause de cette contre-performance, alors que c’est toute l’équipe qui est passée à côté. J’ai accepté la décision du coach de me remplacer à la mi-temps le plus normalement du monde. Je suis un joueur professionnel et j’accepte ce genre de décision. J’ai même prouvé au sélectionneur que je suis un professionnel.» Mokhtar Belkhiter a raconté ce qui s’est passé pendant le match : «J’étais sous pression, c’est pour cela que je suis passé complètement à côté. Je voulais tellement bien faire que je me suis mis la pression.» 
«Ceux qui ont fauté face à la Tunisie ont été réconfortés»
Mokhtar Belkhiter évoque aussi la politique des deux poids deux mesures puisque d’autres joueurs ont aussi fauté face à la Tunisie, mais n’ont pas été incriminés comme lui : «Même face à la Tunisie, il y a des joueurs qui ont fauté et qui ont commis des erreurs, mais personne ne les a incriminés. Bien au contraire, on les a réconfortés. Moi, on m’a collé toutes les accusations. C’est injuste ! Toute l’équipe est passée à côté dans cette CAN. Tout le monde est responsable et pas uniquement Belkhiter ou un autre joueur. On s’est donnés tous à fond, mais le destin en a voulu ainsi.» 
 

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