ESS : Madoui : «C’est un match important, mais il n’est pas décisif»

L’entraîneur de l’ESS tient, visiblement, à adopter une autre stratégie à l’approche du choc de vendredi prochain en voulant minimiser de l’importance de cette rencontre qui reste pour lui un match à trois points comme tous les autres. Constatant que la pression est montée d’un cran au lendemain de la victoire contre l’USMBA, Madoui craint que cela ne puisse jouer un mauvais tour à ses joueurs qui risquent de ne pas la supporter et de craquer alors qu’ils sont sur une bonne dynamique. Il nous a d’abord fait savoir que la préparation de cette rencontre a débuté dans de bonnes conditions. « Nous avons bien débuté la semaine avec la présence de tous les joueurs, c’est un bon signe, et il va falloir être très concentré sur son sujet jusqu’au jour du match. C’est tout ce que je demande aux joueurs, c’est d’être concentrés et de le rester tout au long de la préparation, c’est la clé du match », dit-il, mais en accordant à ce rendez-vous sa juste valeur sur le plan sportif : « C’est vrai, c’est un match important, car il va opposer deux sérieux prétendants au titre et, par conséquent, il peut constituer un vrai virage en cette période cruciale du championnat pour les deux équipes, mais son importance est la même que celles des autres rencontres que nous avons déjà jouées contre Médéa, la JSK ou l’USMBA. C’est un virage important, mais il n’est pas du tout décisif, ça reste, dans tous les cas, un match à trois points. »

«Il y aura d’autres étapes plus importantes que celle-ci»
Madoui ajoute : « On ne peut pas nier que le vainqueur prendra une bonne avance, en plus d’un ascendant psychologique, en prévision des prochaines journées, mais ce serait une erreur de penser que le titre va se jouer lors de cette rencontre. Le vainqueur ne gagnera pas le championnat et le vaincu ne le perdra pas. Il y aura encore beaucoup de matchs et d’autres étapes plus importantes encore. On ne peut pas dire que les deux équipes ne commettront plus aucune erreur et, à mon avis, il faut attendre quatre ou cinq journées encore pour qu’on puisse voir plus clair, ce n’est gère le moment d’affirmer quoi que ce soit. »

«Quand je vois les joueurs à l’entraînement, je suis optimiste»
Le coach sétifien nous a fait savoir toutefois que ce qui le pousse à croire en les chances de son équipe, c’est l’état d’esprit actuel du groupe. « Je n’aurais sans doute pas parler du titre si j’avais constaté une nonchalance de mes joueurs. Car c’est tout le contraire que je remarque chaque jour à l’entraînement. Les joueurs sont très motivés à l’idée de jouer le titre, ils le veulent et ils le font savoir à travers les efforts qu’ils fournissent durant chaque séance et par rapport à l’état d’esprit qui les caractérise ces derniers temps. Quand je vois tout ça, je suis optimiste », a-t-il souligné.
 

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