Mesbah : «L’absence de Medjani et de Feghouli ? C’est déjà arrivé avec .....»

Tout heureux de retrouver la sélection, Djamel Mesbah a pris le temps de répondre à toutes nos questions, hier en zone mixte, à Sidi Moussa. Mesbah, qui revient en cadre et ancien de cette Equipe nationale, nous livre ses impressions sur son rôle dans un groupe qui a connu l’arrivée de jeunes talents et le départ de certains cadres, à l’image de Feghouli et du capitaine Medjani. 
Quel est votre sentiment de retrouver l’ambiance de l’Equipe nationale ?
Je suis très fier d’être de nouveau parmi le groupe de l’Equipe nationale, c’est aussi une grande fierté pour ma famille. Je suis heureux, disputer une Coupe d’Afrique est aussi une très bonne chose. 
Deux CAN, deux Coupes du monde, Mesbah l’ancien est toujours là, que comptez-vous apporter à cette équipe ?
Je ne serai pas dans une nouvelle mission, je suis toujours un joueur qui sera là beaucoup plus pour essayer d’apporter un plus sur et en dehors du terrain. Après c’est clair, avec cette expérience, j’essayerai d’apporter mon métier et mon vécu, je donnerai le maximum pour répondre aux attentes du coach, aussi. 
Toujours dans le haut niveau, vous êtes encore un joueur de Serie A, Djamel va aussi pousser le petit frère Ghoulam à puiser dans ses ressources ?
Non, je ne suis pas là pour prendre la place de Ghoulam, mais plutôt pour apporter plus de concurrence dans le groupe. Non, je ne suis pas ici pour ça, c’est des choses qui intéressent le driver. Vous savez, l’Equipe nationale est un grand plus pour moi, je reviens toujours avec la même fierté et la même envie de tout donner pour prouver aux gens qui me font confiance que je suis encore disponible pour le maillot. Maintenant, que je sois sur le terrain, sur le banc ou dans les tribunes, mon devoir est d’être prêt à chaque fois que le coach me fera appel. C’est ça le plus important. Je ferai en sorte d’être toujours compétitif et disponible. 
Avant d’évoquer la CAN, un petit mot sur le parcours des Verts dans ces éliminatoires CM-2018 où on n’a pris un point seulement chez nous.
Ecoutez, c’est vrai qu’on joue aussi deux grosses équipes. Le Cameroun et le Nigeria. On est sortis, certes, avec un point, mais bon, pour cette qualification, ce n’est pas encore fini. On a encore deux matchs face à la Zambie en aller-retour, donc si on parvient  à faire le plein, on restera toujours vivants.
Vous y croyez franchement ?
Oui, bien sûr. Mais bon, on ne va pas y penser maintenant, il y a cette phase finale de la Coupe d’Afrique qu’il faudra bien préparer et surtout se projeter déjà sur le match face au Zimbabwe. Il ne faut pas mélanger les objectifs, on est dans une compétition difficile et il faudra la prendre match par match. Il faut arrêter de trop se mettre des objectifs dès maintenant, au risque de se mettre la pression. Promettre la finale ou la Coupe d’Afrique ne changera rien à la réalité du terrain. Cela bien entendu ne diminuera en rien de notre grande détermination à honorer l’Algérie comme il se doit. 
Commencer par le Zimbabwe est-il une bonne chose ?
On est dans un groupe composé de bonnes nations mais il ne faut pas sous-estimer cette équipe du Zimbabwe. C’est pour cela que je viens de dire qu’il ne faudra penser qu’à ce match, après on parlera du reste des équipes du groupe. 
La Mauritanie est-elle une la bonne équipe, selon vous, pour préparer cette CAN ou plutôt cette première rencontre ?
Oui, je pense que ça sera un bon test, avant la CAN.  On va jouer ce match chez  nous et je crois que le plus important demeure de ne pas faire de déplacement. C’est un bon adversaire pour préparer le Zimbabwe, parce qu’on ne pense qu’à ce match.   
Leekens pratique le 3-5-2, un système que vous avez appliqué sous l’ère Saâdane et même à Lecce en Italie, ça vous convient bien ?
Franchement, on n’a encore rien décidé à ce sujet. La manière de jouer ne regarde que le coach. Après, je suis prêt à jouer avec tous les dispositifs. Sincèrement, on vient d’arriver, on commence la préparation et on va attendre les consignes du coach pour voir mieux. L’important est de se concentrer tout le temps pour jouer. 
Un nouvel entraîneur pour un revenant, parlez-nous de la méthode Leekens ?
Ecoutez, je ne peux encore parler de cela, étant donné que je ne suis ici que depuis 2 jours. Maintenant, on verra bien ce que ça donnera. Je dirais que l’important est de se retrouver tous ensemble. Il manque 2 ou 3 joueurs pour compléter le groupe et préparer cette CAN. 
Vous trouvez des jeunes et évidemment des anciens qui sont partis,  à l’image de Medjani et Feghouli, un commentaire sur cette situation ?
Ecoutez, c’est les choix du coach. La liste des 23 ou le choix de la sélection ou non de tel ou tel joueur ne regarde pas les joueurs. On est tous des Algériens. Après, que ce soit Feghouli ou Medjani, il ne faut pas s’inquiéter, c’est déjà arrivé à d’autres joueurs précédemment et ils sont toujours revenus. 
Deux joueurs importants manquent à l’EN quand même…
Oui, Carl et Sofiane sont des joueurs qui aiment beaucoup l’Algérie. Ils ont beaucoup apporté à la sélection, et je crois que leur non-convocation ne signifie pas du tout qu’ils ne seront plus avec nous, je peux dire qu’ils sont toujours sélectionnables, donc il n’y a pas d’inquiétude à ce niveau-là. 
Il y a aussi Madjid Bougherra, un petit mot pour finir…
Ah oui, Madjid est là, ça me fait vraiment plaisir de le retrouver. De par son statut et sa connaissance du groupe, il nous fera beaucoup de bien. 
 

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