ESS : Attention, il y a danger !

C’est sans les quatre internationaux de l’équipe que l’ESS a repris hier les entraînements en prévision d’un match d’une grande importance qui l’attend le week-end prochain face au MCA. Akram Djahnit, Islam Bakir, Sidali Lameri et Khatir Ziti seront tous absents cette semaine où ils doivent être à la disposition du staff technique national à l’occasion du regroupement des locaux qui va durer jusqu’à mercredi. Ils ne réintégreront le groupe que le jeudi. En plus des quatre joueurs en question, Ibrahim Amada n’est pas encore en mesure de reprendre l’entraînement. Le Malgache se contente de quelques courses lentes de temps à autres, sans plus. Il ratera à coup sûr le match contre le MCA. Sans oublier bien sûr Rachid Nadji qui, jusqu’à hier, n’a pas encore été autorisé à reprendre l’entraînement. A tout ce beau monde, il faudra ajouter Sofiane Bouchar qui a été victime d’une fracture à la cheville lors du match contre l’USMBA et qui ne sera pas disponible avant un mois. C’est donc sept joueurs et pas des moindres qui n’ont pas répondu hier à l’appel à l’occasion de la reprise pour diverses raisons. 

Les absences de Bouchar et de Nadji est un coup dur pour Amrani
Parmi ces sept absences, deux inquiètent le staff technique. C’est celles de Sofiane Bouchar et de Rachid Nadji. Car il s’agit de deux constantes de l’équipe et deux joueurs qui se sont affirmés comme étant indispensables dans leurs postes respectifs. Avec une moyenne d’un but par match, Nadji s’est montré très efficace en attaque et son absence à Bel Abbès s’est bien fait sentir. Pour Bouchar, qui est considéré comme le meilleur défenseur sétifien depuis le début de la saison, sa sortie contre l’USMBA pour cause de blessure a été fatale à l’équipe. Malheureusement pour Amrani, il devra composer sans lui pendant environ un mois. De toutes les manières, il ne sera pas là face au MCA. Pour Nadji, on n’est pas encore sûr s’il sera apte à jouer ou non, c’est encore trop tôt de se prononcer sur son cas. Même si l’ex-Usmiste parvient à reprendre l’entraînement, il aura besoin de temps pour reprendre ses moyens en ce sens qu’il a été à l’arrêt pendant plus d’une semaine. C’est-à-dire que même s’il aura le feu vert du staff médical, il n’est pas évident qu’il soit à 100% de ses moyens. Pendant ce temps-là, Amrani prend ses devants et se prépare à toutes les éventualités.

Mais il ne manque pas de solutions 
Aujourd’hui, nous sommes sûrs d’une chose. De la défection de Bouchar et de celle de celle d’Amada. En priant que les quatre internationaux reviennent saints et saufs du regroupement de l’EN. Cela voudrait dire qu’au niveau des absences, on ne va pas déplorer plus d’une défection par rapport au précédent match, ce qui ne devrait pas être dramatique en dépit de l’importance de Bouchar dans l’axe central. On ira même jusqu’à dire que lorsqu’on a des joueurs comme Aroussi, Badrane, Keniche, Hachi, Ziti et autres Lameri à sa disposition, on n’a pas le droit de se plaindre d’une éventuelle absence quelle que soit son importance. Les solutions, ce n’est pas cela qui va manquer au coach. 

C’est le moment de montrer ce qu’on a dans le ventre
Ce qui pourrait être dramatique en revanche, c’est un autre faux pas à domicile. Il y a deux semaines, l’Entente était en tête du classement, avant décrocher suite à au match nul concédé contre la JSK. Avec la défaite de samedi passé, elle a perdu encore plus de terrain par rapport au leader, et en cas d’un autre faux pas, l’écart risque d’être plus considérable par rapport au peloton de tête et difficilement surmontable. Car ce qu’on craint le plus, c’est une crise de confiance et un scénario semblable à celui de la saison passée où l’Entente avait du mal à s’imposer sur ses terres, multipliant les échecs dans son antre. Ce match contre le MCA devient donc un rendez-vous décisif, du moins en cette phase aller, car il faut bien rappeler que nous sommes presque à mi-parcours de cette première manche du championnat. C’est le moment en effet de se démarquer et de montrer ce qu’on vaut réellement. Qualitativement, l’équipe d’Amrani a des arguments à faire valoir, on ne s’en doute pas. Sauf qu’il faut le montrer avant qu’il ne soit trop tard.