La FIFA confirme Algérie-Cameroun pour le 9 octobre

Il y a plus d’une semaine, les opposants à la Fédération camerounaise de football ont saisi la FIFA, pour lui demander le report de la rencontre Algérie-Cameroun, comptant pour la première journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Le porte-parole camerounais, Abdoulrahmane Hamidou Baba, qui est aussi président de l’Étoile filante de Garoua et membre de la FECAFOOT, a saisi à son tour la FIFA, pour demander le report de cette rencontre, mettant en avant les élections à la tête de la FECAFOOT qui auront eu lieu le 28 septembre 2015 et qui ont vu Tombi A Roko, ancien SG de la FECAFOOT, élu nouveau président de l’instance. D’ailleurs, le comité olympique local a invalidé les élections. Depuis, c’est un conflit entre les deux camps qui est enclenché, entre les actuels membres de la Fédération ainsi que le Comité olympique, au moment où le ministère des Sports s’est rangé du côté du nouveau président et des membres de son bureau, ce qui est antiréglementaire puisque la FIFA interdit aux instances gouvernementales de s’immiscer dans les affaires des fédérations locales. Le Comité olympique camerounais a saisi donc le TAS local ainsi que le TAS international, dans le but d’organiser de nouvelles élections pour élire un nouveau président, selon les règles. Les opposants avaient redouté le déroulement de cette rencontre et justifié leur démarche par le fait que : «Les décisions qui seront prises dans le cadre du match Algérie-Cameroun par MM. Tombi A. Roko, Hugo Broos, Blaise Moussa ou toute autre personne nommée ou mandatée par ces derniers pourraient être déclarés nulles, ce qui pourrait valoir à l'équipe nationale du Cameroun la perte du match par pénalité.» De son côté, la FIFA n’a pas attendu longtemps pour réagir. Elle a, en effet, saisi les opposants pour leur faire savoir que la rencontre était confirmée pour le 9 octobre. 
Il s’agit d’un conflit interne
Pour la FIFA, ce conflit entre la Fédération camerounaise de football et le Comité olympique local est interne et que la plus haute instance du football mondial n’a rien à voir dans cette affaire. On pouvait d’ailleurs lire sur la correspondance de la FIFA : «Nous sommes malheureusement dans l’obligation d’informer Abdoulrahmane Hamidou que cette affaire semble présenter un caractère exclusivement interne qui ne tombe pas sous la compétence des organes de la FIFA. Par conséquent, au vu de ce qui précède, la FIFA ne peut intervenir dans ce dossier.» Du coup, le conflit demeure interne et la FIFA a décidé de ne pas intervenir. 
La FAF a bien vu les choses
De son côté, la Fédération algérienne de football a bien vu les choses lorsqu’on sait qu’elle s’est contentée de suivre les événements de près, sans pour autant faire le moindre commentaire ou bien réagir, concernant ce conflit. Estimant qu’il s’agit d’un conflit strictement interne qui ne la concerne ni de près ni de loin, l’instance dirigée par Mohamed Raouraoua a eu la meilleure position. Par ailleurs, elle a poursuivi les préparatifs du match face au Cameroun sur le plan organisationnel ou même technique puisque le sélectionneur national a effectué sa tournée européenne, dans le but de superviser les joueurs pour choisir les meilleurs. Les Verts vont se préparer dans la sérénité la plus totale, en prévision de ce match prévu le 9 octobre à Blida pour gagner leur premier match et réussir une bonne entame de cette campagne des éliminatoires. La FAF va même sensibiliser les joueurs en les incitant à ne pas prendre en considération ce qui se passe au Cameroun. 
 

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