CRB : Bouazza : «Je ne promets pas un titre, mais je suis sûr que notre saison sera une réussite»

Approché à l’issue de la séance matinale d’hier, le petit lutin oranais nous parle dans cet entretien de la préparation de son équipe, des objectifs du CRB pour cette saison ainsi que beaucoup d’autres sujets.
Après une semaine de préparation ici à Ifrane. Quel bilan faites-vous du travail effectué jusqu’à maintenant ?
Depuis plusieurs jours maintenant, on travaille très dur à raison de deux séances par jour. Les entrainements ont été beaucoup plus axés sur le volet physique, mais depuis notre arrivée à Ifrane, on s’est penchés aussi sur le volet tactique et nous avons joué deux rencontres amicales avec une victoire face au Raja et une défaite contre les FAR de Rabat.
Justement, pensez-vous que le score de votre rencontre reflète le rendement de l’équipe ?
Non. Je ne pense pas qu’on méritait de perdre. Bien au contraire, on a été meilleurs dans le jeu que les Marocains et on avait plusieurs occasions de marquer. Malheureusement, on a manqué de lucidité, notamment durant la seconde période. 
Le Chabab a réussi à garder presque la totalité de son effectif. Pensez-vous que c’est une bonne chose pour l’équipe ?
Bien sûr que oui. La stabilité peut aussi être un gage de succès. Garder les cadres de l’équipe aura certainement été un choix judicieux de l’équipe dirigeante. La saison dernière, on était à deux doigts de terminer sur le podium. Avec cette stabilité et un peu plus de travail, on sera certainement meilleurs que la saison dernière.
Quelques joueurs sont venus renforcer l’effectif déjà en place. Comment jugez-vous le mercato de votre club ?
Le mercato aura aussi été réfléchi. Les dirigeants ont bien ciblé les postes à renforcer. Bouchema, qui est une valeur sûre de notre championnat, est venu se joindre à nous. Ce qui constitue un renfort de qualité. Idem pour les autres joueurs qui ont beaucoup de talent et qui ont aussi l’avantage d’être jeunes.
Un mot sur la blessure de Salhi ?
Naturellement, on est tous déçus de le voir manquer cet évènement mondial. C’est un garçon plein de talent qui aurait certainement beaucoup apporté à notre sélection olympique. Mais bon, la carrière de footballeur est ainsi faite : il y a des moments difficiles qu’il faut surpasser pour être encore meilleur. Je lui souhaite beaucoup de courage et je suis sûr qu’il saura rebondir.
Draoui n’a pas été aligné face au Honduras. Quels conseils lui donneriez-vous ?
Ne pas jouer dans un tournoi d’une aussi grande envergure peut être frustrant. Mais bon, je lui conseille de s’armer de patience et de rester concentré sur son travail. Il aura certainement sa chance et il doit la saisir. En tout cas, j’espère pour lui qu’il sera aligné durant les prochaines rencontres.
Vous avez une riche carrière derrière vous. Y aurait-il une chose que vous regrettez ou que vous auriez aimé faire ?
Peu de personnes savent que j’ai été au centre de formation du LOSC à l’âge de 16 ans. Je jouais à l’époque avec Yohan Cabaye, mais me sentant seul à Lille, j’ai décidé de revenir auprès de ma maman. Certes, je regrette de ne pas être resté encore quelques années là-bas, mais bon, mon retour m’a aussi fait beaucoup de bien. Je me suis marié et j’ai eu deux petites princesses, Khadidja et Amoula, que j’embrasse très fort.
Si vous n’aviez pas été  joueur, qu’auriez-vous fait ?
J’ai toujours été un élève brillant et j’aspirais à devenir architecte. C’est un domaine qui me passionne tout comme le football. Mais j’ai préféré me donner à fond et me concentrer sur ma carrière de footballeur.
Un dernier mot pour les supporters....
Je sais qu’ils ont été un peu déçus par rapport au rendement de l’équipe durant la deuxième moitié de championnat. Je sais qu’ils veulent nous voir gagner tous les jours et qu’ils veulent remporter un titre. Je ne leur promets pas de gagner le championnat ou la Coupe d’Algérie, mais je sais que cette saison sera une réussite pour nous. Je sens qu’on peut faire quelque chose qui rendra nos supporters heureux.