USMH / les supporters disent leur mot : «La présidence du club au plus offrant»

Les préparatifs de l'assemblée générale élective de la SSPA/USMH ont commencé. Concernant la démission de Mana, et pour répondre à ceux qui veulent prendre la présidence et qui prétendent  apporter une meilleure gestion que celle de Laïb et Mana, les amoureux du club parmi eux des anciens dirigeants, membres fondateurs, restent convaincus que le problème au club harrachi est financier. Et que seule une entreprise étatique ou un grand industriel, ayant les moyens financiers et l’expérience dans la gestion d’un grand club, peuvent prétendre au poste de président de l’USMH. Mais cela ne se fera pas  sans débourser plus de 30 à 40 milliards pour pouvoir gérer le club. D'après plusieurs observateurs, la direction du club a déjà lancé ce genre de défi aux prétendants pour la présidence de l’USMH. Désormais tout est clair, Pour prendre la présidence il y a un seul langage à utiliser, celui de l’argent. Quelles que soient les décisions prises, la présidence du club ira au plus offrant.
Laïb : «Il faut un changement à la tête du club»
Longtemps en retrait des affaires du club, Laïb cette fois-ci était présent à la grande réunion des actionnaires après s'être absenté à plusieurs reprises. L’ex-président de l'USMH que nous avons joint hier en milieu de journée nous dira : «Cette réunion sera consacrée au choix d'un nouveau comité directeur. Appelez-le directoire ou conseil d'administration, pour l'instant on n’en sait rien. C'est aux actionnaires de décider quelle option prendre. Si vous voulez connaître mon avis, je préfère un changement à la tête du club. Il faut que les nouveaux dirigeants soient capables de répondre aux conditions financières. On aura besoin d'au moins 20 milliards pour la saison et pour cela le futur président doit pouvoir les procurer pour le bon fonctionnement du club.»
Boulabe a des ambitions, mais...
Quant aux frères Kheireness Mohamed et Aïssa, respectivement P-DG et DG adjoint du groupe Boulabe, ils sont parmi les candidats au poste de président du club. Des ambitions, ils en ont mais de là à prétendre au poste de président du club, cela reste encore une éventualité incertaine. Mohamed occupe déjà le poste de président de la commission des jeunes qu'il a dirigée d'une main de maître. D'ailleurs, ce n'est pas un hasard si les U-21 et les U-18 ont été finalistes à deux reprises en 2013 et 2015.
Cherfaoui le favori
Beaucoup moins connu pour avoir été toujours en retrait de la gestion du club, Cherfaoui a beaucoup de chances de succéder à Mana. Dans le cercle des actionnaires, on est certain que c'est lui qui le remplacera. Il est clair que cette éventualité ne sera pas perçue comme une grande surprise par le milieu sportif, mais toujours est-il que c'est la plus plausible.  
Laïb indécis
De son côté, Mohamed Laïb, qui se présente également comme un candidat potentiel, hésite encore à prendre le relais. Jouissant d’une longue expérience, Laïb a des chances de succéder à Mana. Sollicité par plusieurs personnes parmi les sages, ce dernier reste encore indécis.  
Bensemra affiche ses prétentions
Parmi ces quatre, seul Bensemra affiche déjà ses ambitions pour devenir président du conseil d'administration. L’ancien président de section compte succéder à Mana. Cependant, cette éventualité n'est pas certaine pour la simple raison que ce numéro deux dans la hiérarchie du club ne semble pas faire l'unanimité parmi les actionnaires. Et comme le choix du futur président se fera par un consensus de tous les actionnaires, il est certain que Bensemra a peu de chances de succéder à Mana.
Charef partant pour une autre saison
Charef sera très probablement encore harrachi la saison prochaine, apprend-on d’une source proche de la direction de l’USMH. Même s’il n’a rencontré aucun dirigeant pour une discussion concernant son avenir, Charef aurait décidé de poursuivre sa mission aux commandes de la direction technique. Mais il faut tout de même préciser qu’il compte poser certaines conditions aux responsables de l’USMH. Pour le coach harrachi, les choses étaient claires depuis longtemps, à savoir que son avenir à la barre technique de l’équipe dépendait incontestablement d’un changement à la tête du club.