MCO : Lemmouchia : «Ce serait une erreur de penser à la Coupe de la CAF avant le derby»

Vous avez terminé avec cette longue et lourde suspension de quatre matches. Comment vous sentez-vous ?
J’ai travaillé avec le groupe. C’est vrai que la période de quatre matches était longue surtout que je pense que c’était injuste cette suspension. Heureusement que ça s’est bien passé pour moi et maintenant place à la préparation à ce match contre l’ASMO. Voilà ce qui m’intéresse le plus.
Justement est-ce que vous vous sentez prêt pour la compétition ?
Oui, bien sûr je me sens prêt mais il y a aussi le coach qui va faire ses choix. Sur les plans tactique et physique, je peux dire que je suis prêt à reprendre la compétition officielle.
Comment se présente ce match contre l’ASM Oran ?
Ce sera un match difficile car c’est un derby face à une équipe de surcroît qui joue son maintien et sort d’un mauvais résultat. Nous aussi on a trébuché le week-end passé en concédant un nul aux ultimes minutes de la partie. Donc, moralement, les deux équipes sont affectées. Mais on doit faire abstraction de tout cela et penser à renouer avec le succès.
On suppose que vous croyez toujours au podium…
C’est vrai qu’une victoire face au RCR nous aurait propulsés davantage au classement général mais l’écart n’est pas trop important vis-à-vis du CRB qui est deuxième du classement. Cinq points seulement nous séparent de cette équipe. Il reste beaucoup de matches, il faut seulement essayer de gommer les erreurs notamment dues au manque de concentration lors des fins de match. Franchement, on n’est pas inquiets même si toutes les empoignades seront importantes et difficiles
A l’approche de ce match de la Coupe de la CAF, n’avez-vous pas l’impression qu’on commence déjà à penser à lui de Gagnoa ?
Indirectement oui. Il est tout à fait normal qu’on commence à penser à cette Coupe d’Afrique car cela fait onze ans que l’équipe n’a pas participé à une compétition africaine. Mais bon, ce serait une erreur de songer à cette empoignade avant celle de l’ASMO. Au contraire, je pense que la meilleure préparation pour ce match africain est de battre les Asémistes.
Pour cette compétition, il est clair qu’on va beaucoup compter sur votre riche expérience dans les stades africains que ce soit en sélection ou avec l’ESS. Est-ce que vous sentez cette responsabilité de plus ?
C’est sûr ! Même lors de mon recrutement, on m’a fait venir par rapport à ce concept. Cela dit, ça fait longtemps que le club n’a pas joué cette compétition donc il y aura forcément de l’inexpérience. Mais voilà, il y aura un match à livrer à domicile. Il faut bien le gérer afin d’éviter les surprises en Afrique et jouer plus sereinement. Mais le plus important pour nous actuellement, c’est le match de l’ASMO.
Le fait de jouer le match aller à domicile serait-il un handicap pour le MCO ?
Tout dépendra du résultat du match aller. Mais le principe dans ce genre de rencontre est de ne pas prendre de buts à l’aller et essayer bien sûr de gagner. A partir de là, notre mission devient moins compliquée et il n’y aura pas de raison d’avoir peur de cette seconde manche.
Vous connaissez certainement les conditions des matches en Afrique et certainement en Côte d’Ivoire. Pouvez-vous nous dresser un tableau de ce qui pourrait attendre le MCO là bas ?
Bon, je connais bien l’Afrique mais aussi la Côte d’Ivoire. Cela dit mon dernier match là-bas remonte déjà à quelques années, c’était l’époque où leurs équipes étaient des vraies écoles de football. Mais ce que je sais est que les voyages en Afrique sont longs et fatigants. Je sais qu’on va jouer le match dans des conditions difficiles où la chaleur et le taux d’humidité seront élevés. Il faut donc bien savoir s’adapter au climat et aux conditions de match mais bon, on n’est pas encore arrivé là. Il y aura un match de championnat à jouer face à l’ASMO qui nous intéresse au plus haut point.

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