Le calvaire des Verts en Tanzanie !

Les coéquipiers d’Islam Slimani ne sont pas près d’oublier ce voyage en Tanzanie. En effet, selon une source fiable, les capés du coach Gourcuff ont eu des sueurs froides. Provocations et intimidations, les joueurs de l’Equipe nationale ont été choqués par les pratiques des Tanzaniens à leur arrivée au stade de Dar Essalem. Les Tafias Stars voulaient user de tous les stratagèmes pour faire sortir les camarades de Mandi du match. Ce qu’ils ont réussi en première mi-temps où nos joueurs avaient du mal à se mettre dans le bain du match.
Raouraoua en colère contre les responsables tanzaniens
Même si on a évité d’en parler avant et après ce match, les Verts étaient mal accueillis par les Tanzaniens qui les provoquaient pour déstabiliser les coéquipiers du capitaine Carl Medjani. Cela n’a pas plu au président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, qui était dans tous ses états une fois à Alger, suite aux agissements de son homologue de la FTF, censé mettre à l’aise les Algériens, d’autant plus que le match retour se déroulera à Alger. A présent, on comprend pourquoi le coach Charles Mkwasa a déjà anticipé en affirmant : «Certes, on ne sera pas bien accueillis à Alger, mais on tentera de nous qualifier.» Une déclaration qui en dit long sur ces pratiques extra-sportives des Tanzaniens durant le match aller à Dar Essalem.
Œil pour œil et dent pour dent
A son retour en Algérie, Mohamed Raouraoua, connu pour son sens des responsabilités, ne va certainement pas laisser passer le comportement des Tanzaniens. Evidemment, la FAF ne s’abaissera pas aux pratiques moyenâgeuses, mais rendra la pareille à son homologue tanzanien en montrant le minimum nécessaire à son hôte durant le séjour des Tanzaniens. Autrement dit, les Tafia Stars auront droit à un accueil froid  «Œil pour œil et dent pour dent».
Le matériel des Verts fouillés par les chiens dressés
Si à l’aéroport tout s’est bien passé, le jour du match aura été un calvaire pour les joueurs et les responsables de la FAF. Ces derniers se sont rendus deux heures avant le coup d’envoi de la partie pour préparer l’avant-match des Verts, et grande fut leur surprise de constater que leur matériel a été soumis à une fouille minutieuse. Des chiens ont été utilisés par la police locale pour fouiller les sacs de matériels pédagogiques. Chose que personne ne pouvait imaginer et cela bien entendu n’a pas été sans provoquer la colère de la délégation de l’EN. Ce qui les a poussés à appeler le président Raouraoua, ébahi par ce qui s’est passé. Ce dernier n’a rien pu faire et s’est étonné de cet accueil le moins que l’on puisse qualifier d’agitateur.
Les joueurs interdits de tâter le terrain, du jamais vu
Le plus irritant de ce que les Verts ont enduré, avant-hier en Tanzanie, c’est cette manière avec laquelle les joueurs ont été interdits d’investir la pelouse du stade de Dar Essalem, à leur arrivée dans cette ville. En effet, après avoir déposé leurs sacs aux vestiaires, les coéquipiers de Belfodil voulaient sortir pour tâter le terrain, mais ils en ont été empêchés par des agents de sécurité zélés. Les capés du coach Gourcuff ont éprouvé des pires difficultés à investir le terrain et ce, après avoir eu recours à la force pour se diriger vers la pelouse de cette enceinte.
Medjani et Michael Boly révoltés
Le défenseur central et capitaine d’équipe de l’EN, Carl Medjani, et l’entraîneur des gardiens de but, Michael Boly, se sont révoltés contre ces pratiques de déstabilisation.  Décidés à rentrer sur le terrain, ils ont eu une discussion musclée avec un responsable du stade qui voulait les convaincre de rebrousser chemin. Une étape importante et obligatoire pourtant avant l’entame d’une rencontre.

Un joueur s’est plaint d’être menacé de mort
Les joueurs de l’EN, qui ne pouvaient avaler de tels agissements, ont eu une discussion avec le président de la FAF, qui a eu le mérite de leur tenir un discours motivant avant le match pour les tranquilliser et les convaincre de bien négocier ce match aller. L’un d’entre eux s’est plaint d’avoir été menacé de mort : «Un agent du stade m’a fait signe de m’égorger.»