JSMB : Boualem Tiab «Berkati, vous n’êtes rien»

Réagissant à la récente médiatique de Berkati, Boualem Tiab a tenu à apporter quelques précisions de taille à travers une lettre qui a été transmise à notre rédaction : «Dans votre livraison de ce jour, M. Berkati a livré à l'opinion sportive de Béjaïa certaines contre-vérités concernant la JSM Béjaïa, sa gestion, ses actionnaires, ainsi que le montant fantaisiste du déficit des comptes du club. Lors de l'assemblée générale du CSA club sportive amateur, M. Berkati, absent ce jour, a chargé M. Chemini, employé par sa société, de proposer sa candidature à la présidence du club (nous détenons une copie de sa lettre de candidature). Le 7 et 17 juillet, la SSPA JSMB, propriétaire intégral du club, a tenu une réunion sous la présidence de Boualem Tiab, en présence de tous les actionnaires, du commissaire aux comptes et de l'avocat de la SS. A l'ordre du jour : l’approbation et la clôture des comptes sociaux. M .Berkati représentant le club amateur était présent et a émis des réserves de pure forme qui ont été transcrites sur le PV de réunion.»
«Il a confondu gain à court terme et mécénat»
«Le deuxième point abordé a été la démission du président du CA. Boualem Tiab qui a été accepté et élection du nouveau président, M. Berkati a donné son accord. M. Berkati devait, pour se rendre éligible, acheter des actions de la SSPA. M. Meheleb, avec l'accord de tous les actionnaires, lui a offert une action. Les formalités administratives devaient se concrétiser au cabinet de Maître Touati, notaire à Béjaïa, et rendre ainsi opérationnelle la SSPA et permettre au club de fonctionner. Malheureusement, M. Berkati a confondu gain à court terme et mécénat. Le revirement de M. Berkati de ne pas assumer les responsabilités malgré les mises en garde des actionnaires. Pour cela, M. Berkati a engagé, avec l'aide de certains individus, une polémique sur le déficit du club. Qui comme les 32 clubs des Ligues 1 et 2 éprouvent les mêmes difficultés. Alors que la JSMB est l'un des clubs les moins endettés du championnat.
«Il n'a aucun droit légal de diriger, de faire fonctionner ou de parler au nom de la SSPA JSMB, cela relèverait du tribunal pénal»
«A ce jour, M. Berkati n'a aucun droit légal de diriger, de faire fonctionner, ou de parler au nom de la SSPA JSMB. En terme juridique, cela s'apparente à de l'abus de bien social et de captation d'actif de la SSPA, ce qui relève du tribunal pénal. Dans le but de protéger le club et en accord avec tous les actionnaires, nous avons choisi de ne pas interférer dans la gestion, étant donné que le pseudo-président Berkati devait recruter des joueurs afin de faire remonter le club en D1. La vérité est tout autre malheureusement, au mois de juillet 2014, le club était sans président à quelques jours du forfait général. M. Berkati a refusé de prendre ses responsabilités.»
«Il voulait la dissolution de la SSPA afin de ne pas avoir à rembourser les comptes courants :
13 milliards des Tiab,
1 milliard 300 de Batouche, 1 milliard de M. Mehleb»
«A trois jours de la clôture, le DJS de Béjaïa ainsi le P/APC sont venus me rencontrer à mon bureau pour me demander de signer

l'engagement du club en Ligue 2 et les licences des joueurs. Chose qui a été réalisée le lendemain à l'unique condition que mon seul interlocuteur serait mon ami M. Bouiche Abdelouab, directeur financier de la JSMB. M. Berkati a tenté de bloquer le club et cela malgré l'opposition des actionnaires entre autres la famille Tiab, M. Meheleb et la famille Batouche, M. Berkati voulait la dissolution de la SSPA afin de ne pas avoir à rembourser les comptes courants : 13 milliards des Tiab, 1 milliard 300 de Batouche, 1 milliard de M. Mehleb, plus le prix de cession des actions de la SSPA. Tous les actionnaires, sans exception, se sont opposés à la dissolution, non pas par peur des impôts mais pour ne pas provoquer la mort de la JSM Béjaïa 1936 de nos aînés, qui aurait perdu son sigle historique et le retour en Ligue de wilaya.»
«Vous n’atteindrez jamais les performances que nous avons réalisées»
«A titre indicatif, le club que j'ai, avec d'autres citoyens, fait revivre après sa disparition 1978 avec le concours de nos amis de la Sté ECOTEX, a dû affronter des centaines de matchs et dépenser des dizaines de milliards pour arriver en Ligue 1 avant de venir l’élite des clubs algériens. Il a remporté la première Coupe d'Algérie senior et
3 Coupes d'Algérie jeune. Il a joué 2 Ligues des champions d'Afrique, 3 Coupes de CAF et est considéré comme l'une des meilleures formations algériennes et continentales, cela M. Berkati vous ne pourrez jamais l'atteindre. Jamais l'éteindre...»
«La FAF vous a même refusé l’accès à l’AG»
«Lorsque la JSMB en 2010 est passée de CSA club sportif amateur en club professionnel SSPPA, nous avons absorbé les passifs et les actifs du club, Monsieur Berkati. La JSMB est la propriété exclusive de la ville de Béjaïa et de ceux qui ont acheté des actions. Vous n'êtes rien, vous n'apparaissez sur aucun document. Que la presse questionne le DJS, le président de la Ligue nationale et la Fédération algérienne qui vous a même refusé l'accès à L'AG.»
«En dénigrant Medane et Menad, vous avez prouvé que vous ne connaissez rien au football et vous avez recruté un entraîneur étranger connu pour sa passion pour l’alcool»
«Vous avez dans vos déclarations mis en cause Hakim Medane, que j'ai eu la chance de côtoyer à la JSMB, qui a été mon bras droit, qui nous a apporté son expérience et a fait progresser le club et qui m’a honoré de son amitié, de sa fraternité qui est devenu un membre de ma famille, vous avez aussi osé dénigrer des personnes comme Djamel Menad qui sont des symboles du football, l'entraîneur mythique de la JSMB. Finalement, M. Berkati sachant pertinemment que vous ne connaissez rien au football, je pense que vous n'avez jamais rencontré Djamel. Par contre, M. Berkati, vous avez réussi l'exploit de recruter un entraîneur étranger connu pour sa passion pour l'alcool, alors qu'Ali Fergani était en train de propulser le club en Ligue 1.»
«Rappelez-vous des 400 millions de la dette de la Caisse de sécurité sociale que vous avez refusé d'honorer pendant votre direction»
«Concernant les dettes du club, M. Berkati vous évaluez le montant à 40 milliards de centimes, vous tenez compte du capital social de la SSPA de 20 milliards non entièrement versés et que le club a consommé en ajoutant les apports des associés, famille Tiab 13 milliards virés au compte BEA Béjaïa, apport de la famille Batouche 1 milliard 300 millions, Meheleb Zoubir 1 milliard 100 million, la seule dette non évaluée est la dette fiscale que nous avons en commun avec la majorité des 32 clubs algériens. Je rappelle à votre souvenir les 400 millions de la dette de la Caisse de sécurité sociale que vous avez refusé d'honorer pendant votre direction que j'ai dû payer en 2015 pour ne pas pénaliser le club sans vous soucier des conséquences.»
«Vous voulez accaparer le club sans verser un sou»
«Je vous rappelle aussi M. Berkati que lors de l'AG du 17 juillet 2014 vous avez exigé l'effacement de la dette de 13 milliards de la famille Tiab et ce que l'ensemble des actionnaires ont refusé. M. Meheleb vous a expliqué que nous avions une dette d'honneur envers cette famille et pour l'instant il ne réclamerait pas le remboursement. Votre vœu M. Berkati est de vous accaparer du club fétiche du doyen de la Kabylie sans que cela vous coûte de l'argent.»
«Vous avez manipulé les comptes sociaux et usurpé la fonction de président du CA en vous faisant inviter à une réception donnée à Paris par le DG de Oredoo»
«Vous avez avec le club amateur dirigé par votre employé M. Chemini, manipulé les compte sociaux : encaissement des contrats sponsoring Oredoo, CEVITAL, encaissement des recettes de stade, recrutement du début de saison avec les 6 milliards des subventions de l'année 2014 qui appartenaient à l'ancienne équipe dirigeante que vous vous êtes accaparé. Enfin, M. Berkati, vous avez usurpé la fonction de président du CA d'une société de droit commercial algérien en vous faisant inviter à une réception donnée à Paris au Parc des Princes par le directeur général de la société Oredoo. Voilà M. Berkati, je me devais de restituer les faits dans leur contexte et vous empêcher de désinformer la famille sportive béjaouie.»