Auteur :
H.R.
mardi 19 mai 2015 21:36
Le site officiel de la Fédération internationale de football a évoqué dans sa rubrique The FIFA Weekly, l’affaire des joueurs binationaux. Alors qu’ils n’avaient pas le droit de changer de nationalité, c’est grâce à la Fédération algérienne de football en 2009 que la loi a changé. Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, s’est exprimé sur ce dossier en indiquant : « La situation était devenue intolérable pour les joueurs talentueux qui ont joué au sein de sélections européennes pour les petites catégories et ont dû tirer un trait sur leur carrière internationale. Nous pensions qu’il était injuste que ces joueurs, pour la plupart d’origine africaine, se voient définitivement fermer les portes du football international. Notre proposition visait à rendre leur liberté à ces footballeurs, en leur donnant le choix. Souvent, les footballeurs d’origine étrangère étaient appelés très tôt par leurs pays de naissance. Raouraoua, membre du comité exécutif de la FIFA, a voulu mettre un terme à cette situation. Sa proposition visait à permettre aux joueurs passés par les sélections de jeunes de représenter un autre pays, à condition de posséder la double nationalité, d’en faire la demande, officiellement, à la FIFA. Cette proposition a été acceptée au congrès de Doha en 2003 ». Antar Yahia a été le premier joueur à avoir bénéficié de cette nouvelle loi. Le 3 janvier 2004, l’ancien défenseur de l’Inter de Milan est devenu le tout premier joueur à bénéficier du nouveau règlement à l’occasion d’un match de l’équipe d’Algérie U- 23 comptant pour les qualifications pour les Jeux Olympiques de Sidney. Ce jour-là au stade Mustapha-Tchaker de Blida, il avait inscrit l’unique but du match contre les Black Stars du Ghana. Depuis, l’Algérie a pu engager 17 anciens internationaux français et ce choix n’a jamais été regretté puisque les Verts se sont qualifiés à deux reprises en Coupe du monde, à une demi-finale de la CAN ainsi qu’un quart de finale.
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