USMA : Pfister «Pas de place pour les lamentations»

Pfister a eu une discussion avec les journalistes présents avec la délégation de l’USMA en terre tchadienne. L’entraîneur allemand de l’USMA a parlé du prochain match de son équipe contre le Foullah du Tchad, en disant en substance : «On s’attendait à rencontrer des difficultés à notre arrivée. Pour notre première séance de travail, nous n’avions eu droit qu’à la moitié du terrain. Heureusement que cette séance était consacrée à la récupération à la suite d’un long voyage. On n’avait pas besoin d’un grand espace. Ce sont les conditions en Afrique et on va faire avec. On a fait du décrassage. Nous allons bénéficier d’une seconde séance un peu plus consistance, qui sera consacrée à l’acclimatation avec la température ambiante et surtout avec la pelouse. Elle se déroulera à l’heure du match, c'est-à-dire à 13 heures.»
«Qui veut des titres doit apprendre à jouer en terre d’Afrique»
Concernant les conditions climatiques et l’état de la pelouse, Pfister ne va pas par quatre chemins pour dire : «On s’attendait à se retrouver dans ces conditions. Le climat est celui de l’Afrique et la pelouse ne sera pas de qualité supérieure. On doit apprendre à jouer sur ce genre de terrain. Si on veut gagner des titres en Afrique, on ne doit pas se lamenter ni pleurer. On doit jouer comme des hommes et ne penser qu’à se qualifier, quelles que soient les conditions rencontrées sur place.»

«Les terrains en Algérie sont de meilleure qualité»
Le coach fait par la même occasion une comparaison entre les terrains en tartan qu’il a vus en Algérie et ceux de l’Afrique et en particulier celui où se jouera le match contre l’USMA. Pfister rajoutera : «J’ai pris connaissance lors de mes derniers passages en Algérie et l’état des pelouses et en particulier les pelouses en tartan et laissez-moi vous dire, qu’en Algérie, les terrains sont de meilleurs états que ceux du Tchad. Ici, il y a un seul stade et sur le même terrain revêtu en pelouse synthétique que tous les clubs jouent.»
«Je dispose de 20 joueurs et ne crains pas les absences»
Au sujet des absents dans ce match, il avait l’air serein. En effet, l’USMA voyage avec un grand nombre de joueurs : «Certains joueurs se plaignent de douleurs diverses. Je ne crains pas les absences. Je dispose de vingt joueurs et je déciderai du onze rentrant à quelques heures seulement du coup d’envoi de la rencontre.»
«L’expulsion de deux éléments adverses à l’aller n’aura aucune incidence»
Foullah du Tachd avait terminé la partie à Bologhine avec 9 joueurs à la suite de l’expulsion de deux de ses éléments. Mais le technicien ne donne aucune importance à ces deux expulsions, même si au sein de l’équipe du Tchad, un des joueurs expulsés est capitaine de l’équipe : «Je ne donne aucune importance à ces deux expulsions et même si un des joueurs renvoyés est le capitaine de l’équipe. Dans ce genre de compétition africaine, chaque équipe dispose de 23 joueurs et les doublures doivent exister pour combler le manque.»
«Je leur ai demandé d’éviter les cartons»
L’Allemand est un fin connaisseur de l’Afrique, et y a passé une grande partie de sa carrière d’entraîneur dans le continent noir. Pfister nous livre ses inquiétudes : «J’ai averti mes joueurs et je leur ai demandé de ne pas trop contesté les décisions de l’arbitre. Je ne veux pas perdre des joueurs pour les prochains matchs, si nous nous qualifions. On doit garder notre calme sur le terrain et on évitera de répondre aux provocations des joueurs de l’équipe adverse, si nous voulons passer ce premier tour sans encombre.»
«Le moral est bon, on se qualifiera»
«Nous aborderons ce match avec un bon moral. Nous avons réalisé une bonne première manche à l’aller grâce à notre large victoire. Les joueurs sont motivés et prêts à passer ce tour. On abordera le match avec la ferme intention de nous qualifier au prochain tour.»
«Mon but, constituer une seule famille»
Le nouvel entraîneur des Rouge et Noir dit être à l’écoute de tous ses joueurs et veut que tout le monde regarde dans la même direction : «Je ne cesse de parler à mes joueurs en leur demandant à chaque fois de poser tous les problèmes qu’ils peuvent rencontrer. Nous sommes une seule et même famille et nous devons songer à faire avancer l’équipe.»
«Je n’ai pas à poser le problème de l’effectif»
A propos de l’effectif dont il dispose, le coach de l’USMA ne veut pas polémiquer ni en parler en mal. Il dit avoir pris le train en marche et faire avec l’effectif en présence : «Je ne peux pas parler de l’effectif de l’USMA, au milieu de la saison. Je viens tout juste de prendre l’équipe en main. On est en février et la saison bat son plein. Je travaille avec les joueurs qui composent l’effectif, un point c’est tout.»