Kashi : «Si le coach me fait appel, je répondrai présent ce dimanche»

Appelé en renfort pour remplacer Mehdi Abeïd, le milieu de terrain défensif Ahmed Kashi ne s’était pas manifesté jusque-là dans les médias. Hier, et avant le début de la séance d’entraînement, le Messin s’est présenté en zone mixte et a répondu aux questions des journalistes. Il est bien évidemment revenu sur sa première sélection avec les Verts lors de ce match disputé face au Sénégal. Entretien !  

Déjà, parlez-nous de votre intégration au sein de la sélection. Comment s’est-elle effectuée ?
Depuis mon arrivée en sélection, ça s’est très bien passé. Il y a une très bonne ambiance et je dois dire que mon intégration s’est parfaitement déroulée. Tout le monde m’a bien accueilli et il n’y a pas eu de problème.
Quels sont les joueurs qui vous ont facilité justement votre intégration ?
Je dois dire surtout Madjid Bougherra. Tout le monde m’a dit, avant même mon arrivée, que Madjid était le grand frère de la sélection. Après, c’est tous les joueurs qui m’ont aidé à bien m’intégrer.
Comment voyez-vous ce match des quarts de finale face à la Côte d’Ivoire ?
La Côte d’Ivoire est une très bonne équipe et le match ne sera pas facile, c’est clair. Nous aussi, on aura des arguments à faire valoir. On peut dire que c’est déjà une petite finale. Ce qui est sûr, c’est qu’on donnera tout pour se qualifier.
Vous êtes dans le même hôtel que les Ivoiriens. Cela ne vous pose-t-il pas des problèmes de concentration par rapport à ce match qui se profile ?
Non, il n’y a pas de problème. Même quand on se voit, on se salue mutuellement. Je dois dire qu’il y a un grand respect entre nous.
Vous avez connu votre première sélection avec les Verts lors du précédent match face au Sénégal. Une première bien réussie avec la victoire et la qualification au bout, n’est-ce pas ?
Oui, je suis très satisfait d’avoir honoré ma première sélection face au Sénégal, surtout, comme vous l’avez dit, qu’il y a eu victoire à la fin. Je suis content et j’espère qu’il y en aura d’autres victoires.
Que vous a-t-il dit le coach de particulier ?
Sur ce match-là, il m’a fait rentrer à gauche pour fermer davantage le couloir. C’est ce que j’ai essayé de faire pendant les cinq minutes que j’ai eu à jouer. Comme je le dis souvent, je suis là quand le coach décide de me faire appel.
Pour ce prochain match face à la Côte d’Ivoire, vous sentez-vous prêt à jouer ?
C’est au coach d’en décider. Moi, je me tiens toujours prêt.
On voit que la sélection nationale monte en puissance. Comment expliquez-vous cela ?
Déjà, par rapport au terrain de Mongomo, il était très difficile pour nous de développer notre jeu habituel. Ici à Malabo, les conditions de jeu sont nettement meilleures et cela nous avantage évidemment et nous permet d’être plus performants.
Optimiste pour ce match face à la Côte d’Ivoire ?
Oui, bien sûr. On a encore du temps devant nous pour bien nous préparer et être à 100% de nos moyens le jour J.
 

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