ESS : Hammar-Madoui, le duo gagnant

De tout temps, l'ESS n’a jamais été dépendante d’un joueur quels que soient son nom et sa réputation. Le boss sétifien qui est au club depuis 1997 et dont le savoir-faire n’est plus à démontrer a su trouver les mots qu’il fallait et un terrain d’entente avec son coach afin de l’amener à poursuivre sa mission et l’excellent travail qu’il est en train d’accomplir au sein de l’équipe depuis plusieurs saisons à présent. Il faut savoir que la présence de Kheireddine Madoui, à elle seule, étouffe dans l'œuf toutes les dissensions. Par ailleurs, dans le domaine technique, rien ne se fait sans lui et sans son accord. Hammar ne s'est pas trompé en plaçant son entière confiance en son entraîneur dont les compétences ne sont plus à démontrer. C’est peut-être là que réside l'un des secrets de la réussite sétifienne.
Le mérite se calculera en litres de sueurs
Pour gagner les sommets africains, l'ESS avait besoin de compétences mais aussi d'hommes pour porter le projet. Après l'engagement de trois ans signé avant-hier par Madoui, l'Entente dispose désormais, avec Hammar, d'un binôme charismatique : «Il y a un potentiel pour réussir mais ça passe par beaucoup de sacrifices. Si on ne travaille pas plus que les autres, on ne peut pas réussir.» Le message de Madoui est simple. Maintenant, il va falloir mériter son salaire. Et avec le duo gagnant de l'ESS, le mérite va se calculer en litres de sueurs. Un retour aux bases et à une certaine humilité après le sacre continental sont nécessaires.

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