ESS : Hammar : «Je ne suis pas venu d'une autre planète !»

Hammar, Madoui et plusieurs membres des différents staffs ont animé une conférence de presse. C'est dans l'une des salles de conférences de l'école olympique d'El Bez, où l'équipe est en regroupement que les responsables de l'ESS ont répondu aux questions des journalistes. Le boss sétifien, Hassan Hammar, a répondu, comme à son habitude, sans langue de bois et avec sa franchise habituelle. Il rappellera qu'il a derrière lui une longue expérience de dirigeant. «Je ne suis pas un extra-terrestre», a-t-il rappelé.
Morceaux choisis.
«Ils ont préféré voir le Barça à la télé que de soutenir l'équipe face à l'ASFA-Yennenga»
Hassan Hammar n'a pas manqué de fustiger ceux qui ne donnaient pas une chance à l'équipe au tout début de sa campagne africaine. Il rappellera qu'ils étaient à peine 400 supporters à soutenir l'équipe contre l'ASFA-Yennenga : «Je n'oublierais jamais ces matchs contre l'ASFA-Yennenga et Coton Sport. Ces rencontres coïncidaient avec des journées du championnat espagnol. 400 fidèles supporters étaient au stade du 8-Mai pour soutenir l'équipe. C'est pour eux que les joueurs se sont battus. Le comble, c'est que même certains dirigeants ont préféré rester à la maison pour voir les matchs du Barça et du Réal.»
«La Sonatrach est le bien de 40 millions d'Algériens»
Hammar donnera des précisions par la suite, en ce qui concerne les relations de son club avec les responsables de la Sonatrach : «Tout d'abord, même s'il n'y a pas eu de contrepartie financière, c'est avec fierté que nous avons arboré sur les terrains d'Afrique le sigle de la Sonatrach. Nous mesurons ce que représente cette société pour le pays. Elle est le bien de 40 millions d'Algériens.»
«Je suis le seul responsable dans cette affaire»
Hammar n'a voulu en aucun cas fuir ses responsabilités dans cette affaire : «Le jour où il fallait désigner un sponsor pour la campagne africaine, c’est tout naturellement que nous avons pensé à une compagnie nationale. Il n'était pas question pour nous d'associer l'image du club à une société étrangère dans cette prestigieuse compétition. Il est vrai que jusqu'à présent, nous n'avons perçu aucun dividende. Pour ce qui est de la concrétisation de l'accord de partenariat, il y aura du nouveau, à partir de ce mardi.»
«La finale retour se jouera à Tchaker et pas ailleurs»
Le président sétifien a tenu à démentir formellement les rumeurs qui font état du choix d'un autre stade pour abriter la finale retour et la remise du trophée le 1er Novembre prochain : «Ce ne sont que des rumeurs. Nous pensons avoir fait le meilleur choix en domiciliant la finale retour au stade Tchaker de Blida. Ce stade est le théâtre des plus belles performances de l'EN et nous espérons que cela en soit de même pour l'ESS.»
«Les payeurs-décideurs n'existent plus à l'ESS»
Hassan Hammar ajoutera que l'une des toutes premières missions qu'il s'est donnée est de mettre à l'écart des personnes qui, sous prétexte qu'ils étaient des sponsors du club, intercédaient dans la vie du club et même dans le domaine technique : «Bien sûr qu'il y a des gens que la réussite de l'ESS dérange. Ces personnes, sous prétexte qu'ils versaient des sommes d'argent, qu'ils ne manquaient pas de réclamer d'ailleurs, se sont positionnées comme des décideurs. Ils se permettaient même de s'immiscer dans le domaine technique. Ils n'ont plus leur place au club, maintenant car les choses ont vraiment changé.»
«La FAF et les autorités ont apporté tout le soutien voulu au club»
Le boss sétifien ne manquera pas de rendre hommage aux autorités du pays et cela à tous les niveaux et aux responsables de la Ligue nationale et de la FAF : «Nous ne pouvons que remercier les responsables de l'Etat, à tous les niveaux, pour leur soutien sans faille à l'ESS. Il nous faut aussi rendre hommage aux présidents de la FAF et de la Ligue. Les décisions qu'ils ont prises étaient toutes dirigées pour que l'Entente soit mise dans les meilleures conditions avant la finale de la Ligue des champions.»
«De la réussite, mais aussi des échecs»
En évoquant son passage à la présidence du club, il dira que tout n’a pas été rose : «Il est vrai qu’il y a eu une réussite sportive. L’ESS a réussi à truster des titres. Elle est même à un pas de la couronne africaine. J’éprouve cependant des regrets. Le plus important d’entre eux est de ne pas avoir réussi à faire rapprocher du club des sponsors et des investisseurs de grande envergure.»
«Il n’y a pas que le foot dans la vie»
En conclusion, Hassan Hammar parlera de la vie de tous les jours : «Je me rends compte qu’il n’y a pas que le football dans la vie. Il y a aussi la famille et plusieurs autres centres d’intérêts. Cela ne veut pas dire que je regrette toutes ces années passées à servir le football et l'ESS.»

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