ESS : L'Entente prend option pour les demi-finales de la Ligue des champions

Ils n’ont rien lâché les Sétifiens, de la première à la dernière minute du match qu’ils ont livré et gagné face  à Benghazi. On ne se rappellera que d'une chose, c'est que l'ESS mérite de faire partie des quatre meilleures équipes du continent. Qu’elle ait bien joué ou non n’a aucune importance.
 Il y a eu, lors du match joué à Tunis, une toute nouvelle façon d’appréhender le match, du côté de l’équipe de la ville des Hauts Plateaux.
Madoui tient son match référence
Un nouvel état d’esprit qui a permis aux joueurs d’aller de l’avant. Cette façon de faire, le moins que l'on puisse dire, a été payante. Zerrara, Demou et autre Belameiri semblent avoir retrouvé une certaine percussion et surtout de l'efficacité qui a suffi pour entretenir l'espoir, en prévision de la suite de la compétition. La conclusion à tout cela est que les joueurs de Sétif auront à corriger au plus vite les carences relevées, eux qui doivent faire preuve de moins de naïveté. L'ESS, en venant à bout du Ahly Benghazi, a déjà pris une petite option pour la qualification pour les demi-finales. Il est certain que pour Madoui, la rencontre disputée à Tunis aura été son match référence.
 Le plus dur est à venir
Toutefois l’objectif des Sétifiens, lors des prochaines confrontations qui attendent les camarades de Boukria, sera s’éviter tout faux pas. Le coach  sétifien n'a pas beaucoup de temps pour préparer comme il se doit  la prochaine rencontre de Ligue des champions qui devra se jouer contre l'ES Tunis. Contre vents et marées, Madoui fera en sorte que son équipe continue sa marche vers l’avant.
 

Madoui : «Mes joueurs doivent garder les pieds sur terre»

Avec du recul, Madoui nous a fait l'analyse du match gagné par son équipe à Tunis contre Ahly Benghazi : «Mes joueurs ont fait un match sérieux et se sont créés, tout comme notre adversaire, de nombreuses occasions de scorer. Il ne faut pas oublier que nous avions en face de nous une équipe qui n'a pas l'habitude de perdre et dont les joueurs avaient à cœur de nous jouer un mauvais tour. Il est toujours compliqué de négocier de tels matchs. L’essentiel, dans ce genre de rencontre, est le résultat et croyez-moi, sur ce plan, je suis entièrement satisfait. Il est certain que pour ce qui est de la LDC, le plus dur est à venir, mais j'ai quand même bon espoir. J’ai demandé à mes joueurs de garder les pieds sur terre car les choses vont très vite en football.»
La victoire du courage !
 Ils ont en eu des arguments, ces joueurs de  Sétif pour arriver à juguler les redoutables attaquants libyens et surtout à déstabiliser le bloc défensif de cette équipe du Ahly Benghazi qui cherchait à tout prix la victoire. «Nous avons débuté de manière un peu timide. Les 15 premières minutes ont été difficiles mais après le but de Belameiri, je crois que l’équipe a mieux travaillé. Je pense que nous avons fait un grand match défensivement», a témoigné le technicien sétifien qui ajoutera : «Le match s’est déroulé comme nous l’espérions. Nous savions que ça allait être très dur et que Benghazi allait avoir la possession du ballon. Mais c’est ce qui compte le plus, c’est d’avoir eu des occasions de marquer.»
 «Madouinho» a encore frappé !
Les joueurs de l'ESS ont trouvé un surnom à leur entraîneur. Quand ils parlent de lui, ils évoquent Madouinho. Il faut dire que la superbe victoire acquise en terre tunisienne est due, en grande partie, au schéma tactique préconisé par Madoui. Ce dernier a surpris tout le monde en adoptant une tactique résolument tournée vers l'offensive. Le premier à avoir été décontenancé a été l'ancien coach de l'EST, Ruud Krol. Celui de Benghazi, Fokococich, connaîtra le même sort. En réalité, le technicien serbe n'a jamais réussi à trouver la parade aux attaques variées que les Sétifiens avaient amorcées.
 

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