CRB - Allik: «J’attends le retour du président pour mettre les choses au clair»

Joint par nos soins, le directeur général du Chabab de Belouizdad nous a confié qu’il attendait le retour du premier responsable du club pour évoquer avec lui plusieurs dossiers importants. « Le P-DG est actuellement en France et j’attends son retour pour évoquer avec lui certains points, notamment le fait de m’accorder les pleins pouvoir en termes de gestion. Si vraiment le groupe MADAR a besoin de moi, on répondra favorablement à ça », a-t-il déclaré.

«Des personnes internes au club veulent détruire ce que nous sommes en train de bâtir»
Par ailleurs, Said Allik a accusé certaines personnes internes au club de vouloir détruire le travail entrepris depuis des mois en collaboration avec Amrani. « Je vous assure que des personnes internes au clubs, qui ne sont pas du club sportif amateur, veulent détruire ce que nous sommes en train de construire. Ils ne veulent pas notre réussite quitte à nuire au Chabab de Belouizdad et à son avenir. Ils veulent semer le trouble au sein du club. Cette stabilité et ces succès les dérangent apparemment », a-t-il conclu.

« j’ai parlé avec Amrani et il sera présent lors de la reprise »
Le DG du CRB a aussi rassuré les supporters quant à la présence de Amrani lors de la séance d’aujourd’hui. « J’ai parlé avec Amrani et je comprends sa déception. Il se sent visé mais je l’ai rassuré. En principe, il sera présent lors de l’an seance de reprise », nous a-t-il confié.

Amrani «On était nettement meilleurs que notre adversaire»
Approché au terme de la rencontre d’avant-hier, Abdelkader Amrani, qui a laissé entendre qu’il était sur le départ, a aussi évoqué le côté technique propre à ce match de la deuxième journée de Ligue 1. « Notre victoire est amplement méritée. On a été meilleurs que notre adversaire sur tous les plans. En première période, on s’est créé une multitude d’occasions dangereuses. Mais après la pause, on n’a pas été aussi bons. Il ne faut pas oublier qu’on a joué trois rencontres en moins de dix jours », a déclaré le technicien belouizdadi.

«Les gens parlent pour parler»
Toujours concernant la prestation de son équipe lors de cette rencontre, Abdelkader Amrani a répondu aux personnes qui n’arrêtent pas de critiquer le jeu de son équipe. « Des gens parlent du côté technique sans pour autant maitriser ce côté. Ils parlent pour parler, et ils oublient qu’on a aligné quatre nouveaux joueurs. Malgré ça, on a montré de belles choses. On avait bien dit qu’on ferait tout pour avoir une équipe compétitive. C’est ce qui est en train de se passer. Et puis, on continue de progresser », a-t-il lancé.
 

Sayoud «Le groupe est surpris par la décision d’Amrani»

Un mot sur cette victoire en championnat face au NC Magra ?
C’est une victoire qui nous fait beaucoup de bien au moral puisque c’est notre première en Ligue 1 après celle face à l’ASCOT en Coupe de la CAF. Je pense qu’après le nul, il était important pour nous de remporter les trois points. C’est ce que nous avons fait même si, il faut le dire, on peut faire nettement mieux, surtout au niveau du jeu. Mais bon, je le redis encore une fois, c’est le début de saison et l’équipe a encore une grande marge de progression.
Après votre début de match, on pensait que vous alliez gagner avec un score large, finalement vous avez éprouvé beaucoup de difficultés en seconde période. Comment vous l’expliquez ?
On parle de notre mauvaise seconde période et on oublie un peu que l’équipe reste sur trois rencontres en l’espace de huit jours seulement. Sans oublier le fait qu’on sort à peine de six semaines de préparation et de travail intensif. Il nous faut du temps pour récupérer. Et il nous faut aussi du temps pour remettre en place de nouveaux automatismes. C’est à mon avis ce qui explique nos prestations moyennes ces derniers temps. En tout cas, on travaille dur pour être meilleurs à chaque match.
Peut-on dire que le Chabab a réalisé l’essentiel avant le déplacement au Tchad ?
Parfois, une contreperformance peut avoir aussi un côté positif. Elle pousse à la remise en question. Mais dans notre cas, on a parfaitement conscience des secteurs dans lesquels on doit encore progresser. On connait nos lacunes mais aussi nos qualités. On travaille pour être meilleurs et un succès comme celui remporté face au NCM fait beaucoup de bien au moral. Il nous donne aussi de la confiance et l’envie de continuer. Donc oui, le plus important a été réalisé avec ce succès.
Juste après le coup de sifflet final, Amrani a déclaré qu’il n’avait aucune envie de poursuivre au Chabab. Un commentaire ?
Sincèrement, j’étais étonné d’entendre ça car il ne nous a rien dit, ni avant le match ni après. Il était même fier de nous et nous a encouragés tout au long de la partie. Je l’ai appris, comme tous les joueurs, de vous les journalistes.
Cela ne vous perturbe-t-il pas avant un match aussi important que celui de samedi prochain face à l’ASCOT en Coupe de la CAF ?
On est des professionnels et on saura faire la part des choses. Par contre, j’espère que le calme reviendra le plus rapidement possible au club. On reste sur une fin de saison exceptionnelle. Et on veut continuer à travailler. J’espère qu’une solution sera trouvée pour qu’on puisse se concentrer uniquement sur notre travail à l’entrainement.
Un dernier mot pour conclure ?
Je remercie les supporters d’être venus encore une fois en force pour nous soutenir. Je leur dédie ce succès et je leur dis que c’est aussi grâce à vous qu’on a gagné ce match. Enfin, je leur demande de rester unis derrière nous et derrière leur club.
 

Amara de retour en Algérie pour contenir la situation

Jusqu’au coup de sifflet final annonçant la victoire du CRB face au NCM en championnat, la première cette saison après deux journées, tout allait bien à Belouizdad. Ou du moins en apparence car en interne, plusieurs conflits et autres problèmes remplissaient le quotidien des dirigeants belouizdadis. Une phrase est venue tout mettre à nu « Je n’ai aucune envie de continuer » lancée par Abdelkader Amrani lundi soir, juste après le match. Une phrase qui a semé un trouble à Belouizdad et surtout au sein du club. Se trouvant à l’étranger, Charafeddine Amara a décidé d’écourter son séjour et revenir vite en Algérie afin de régler ces conflits rapidement. Surtout que l’équipe, qui réalise un début de saison réussi, avance vers un match crucial face à l’ASCOT en Coupe de la CAF. Une réunion devrait se tenir dans les prochaines heures au siège de MADAR.

Problèmes internes
La sortie médiatique du premier responsable du staff technique du Chabab de Belouizdad a surpris tout le monde. Même les joueurs ne s’attendaient pas à cette décision. « Sincèrement, il ne nous a rien dit. Je viens de l’apprendre de la part des journalistes », nous a confié Adil Djerrar au terme de la partie. Mais tout le monde savait que des problèmes couvaient en interne. Le refus de l’entraineur de l’équipe réserve de faire jouer Ould Hamou comme titulaire lors de la première journée a ajouté de l’huile sur le feu. Tout comme l’absence de tenues et d’équipements sportifs depuis le début de saison. Deux incidents qui ont mis à nu une guerre interne entre deux camps, celui de Allik et Amrani, et de l’autre côté Sbia et Boualem Charef.

Avenir incertain
Ainsi, la cohabitation entre Amrani et Charef semble presqu’impossible. Les deux techniciens, connus pour leur fort caractère, ne parviennent pas à travailler ensemble. D’ailleurs, depuis leur venue au club, ils n’auraient tenu aucune réunion de travail ni établi une feuille de route pour faire progresser le club. Certaines personnes proches de la direction nous ont confié que les deux hommes ne sont pas faits pour œuvrer ensemble et que l’un ou l’autre devrait quitter le club. Amrani a déjà laissé entendre qu’il allait partir. Est-ce une réelle envie de départ ou juste un moyen de faire pression sur la direction ? MADAR cèdera-t-il à cette pression ? Ou privilégiera-t-il le projet sportif entamé il y a plusieurs mois avec Charef à la baguette ? Les prochaines heures nous apporterons un élément de réponse.
 

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