MCA : Karaoui ne jouera pas au MCA, selon Hadj Taleb

L’arrivée d’Amir Karaoui semblait être dans la bonne voie, mais en fin de compte, son transfert au MCA a capoté à la toute dernière minute. Retour sur les faits qui se sont produits avant-hier soir. Attendu par les dirigeants du Doyen pour parapher son contrat, le milieu de terrain franco-algérien s’est présenté comme prévu au bureau du président. Ce dernier lui a remis l’engagement que le joueur, révélé au MCEE, devait signer, mais grosse fut sa surprise lorsqu’il l’a vu rejeter pour la simple raison qu’il a souhaité que le salaire proposé soit revenu une nouvelle fois à la hausse. Au départ, Hadj Taleb et Karaoui se sont mis d’accord pour que l’international perçoive 350 millions par mois, avant de réclamer plus, 380 millions. Ainsi, cela a été mal pris par le responsable mouloudéen, qui a piqué une crise de nerfs. D’ailleurs, dans la foulée, il n’a pas hésité à affirmer que Karaoui n’allait pas porter le maillot de l’équipe vainqueur de la Coupe d’Algérie, avant de revenir sur sa décision en lui accordant un dernier ultimatum. Jusqu’au moment où nous mettons sous presse, Karaoui n’a pas signé et ne lui reste que quelques heures pour le faire, sinon la direction fermera ce dossier une fois pour toute. Une nouvelle qui ne réjouira ni Boualem Charef ni les supporters, puisqu’ils s’attendaient à ce que le joueur se joigne à ses nouveaux coéquipiers, actuellement en stage à Aïn Temouchent, mais ça n’a pas été le cas. Nous y reviendrons dans notre prochaine livraison en cas d’un nouveau revirement de situation.
 

Hadj Taleb : «Prêt à donner 380 millions par mois à Karaoui que s’il nous
fera gagner le titre»

Joint par nos soins juste après avoir eu vent du capotage de ce transfert, Hadj Malek et dans cette interview qu’il nous a accordée à apporter quelques précisions intéressantes. Ecoutons-le.

Entrons dans le vif du sujet, pourquoi le transfert de Karaoui au MCA a capoté ?
Si ce joueur n’a pas signé son contrat, c’est juste parce qu’il a demandé une nouvelle fois à ce que son salaire soit revu à la hausse, alors que je venais de lui faire savoir que la direction a fait un énorme effort pour tenter de l’enrôler. Nous avons même accepté pour qu’il soit le mieux payé au club, mais sa gourmandise a fini par bloquer cette transaction. En plus, ce qu’il m’a le plus surpris, c’est que le joueur a tenu un discours et son frère un autre. Nous nous sommes mis d’accord sur tout, mais à la dernière minute, j’étais désagréablement surpris de le voir demander un plus gros salaire.
Que comptez-vous faire maintenant ?
Rien ! Nous l’avons beaucoup attendu. Et puis, s’il est sûr de nous faire gagner le titre de champion, pas de problème, nous acceptons de lui octroyer un salaire de 380 millions par mois. Nous avons fait les efforts nécessaires pour l’enrôler, mais ça ne s’est pas concrétisé, c’est dommage !
En ce qui concerne les joueurs libérés, la direction a-t-elle trouvé une solution à leur cas ?
Oui, en principe tout est rentré dans l’ordre. Nous les avons convaincus de leur donner quelques mensualités. Aucun club au monde n’est prêt à donner un an de salaire pour des éléments libérés.
Entretien réalisé par Rachid B.  

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