USMA / Chafaï : «Serrar ne répondait plus à mes appels, raison pour laquelle j’ai prolongé mes vacances»

Actuellement à l’étranger, Farouk Chafaï a choisi Le Buteur pour rompre le silence et révéler les raisons de son absence à Gammarth où ses coéquipiers sont en train d’effectuer leur premier stage de préparation estival, un stage qui a débuté samedi et s’étalera, pour rappel, jusqu’au 3 juillet. Le défenseur central international des Rouge et Noir a évoqué d’autres sujets dans cette interview qu’il nous a accordée, laissant toutefois le flou total à propos de son avenir. Ecoutons-le !

Le fait que vous n’avez pas fait le déplacement avec le groupe en Tunisie a créé l’événement. On suppose que vous le savez déjà…
Oui, et c’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai accepté de répondre à vos questions. Je suis à votre disposition et j’essayerai d’être le plus clair possible, afin que les lecteurs ainsi que les supporters du club sachent ce qui s’est réellement passé.
Peut-on connaître ou vous vous trouvez actuellement ?
Je suis au Maroc en compagnie des membres de ma petite famille. Je ne suis pas en France. J’ai passé quelques jours en Turquie, après la fin du stage de la sélection nationale donc tout ce qui a été dit à ce sujet est faux. Je continue donc de profiter de mes vacances, après une longue saison, en attendant de voir ce que le destin me réservera.
Vous êtes toujours en vacances, mais vos coéquipiers viennent d’entamer leur premier stage de préparation. Pourquoi vous n’avez pas fait le voyage avec eux en Tunisie ?
Pour la simple raison que personne ne m’a informé de la programmation de ce stage ni des dates de son déroulement. Je ne pouvais pas deviner et ce n’est qu’à quelques heures de leur départ pour Tunis que j’ai appris la nouvelle lorsque des coéquipiers ont pris attache avec moi pour demander de mes nouvelles. Je profite de cette occasion pour leur souhaiter une bonne chance pour la suite.
Cela veut-il dire que vous ne serez pas présent lors de ce stage ?
Franchement, je n’en sais rien. Comme je viens de vous le dire, je ne suis pas à Alger et je n’ai pas encore prévu de rentrer. On verra ce qui se passera. Pour le moment, je profite de chaque instant avec les miens. Ce n’est qu’une fois à Alger que j’aurais les idées plus claires.
Ne craignez-vous pas qu’une telle décision  de votre part vous coûte une sanction ?
 Déjà, ce n’est pas ma faute si je n’ai pas pu faire ce déplacement avec le groupe en Tunisie car je ne savais pas que ce stage était programmé. Et puis, je serai sanctionné par qui ?
Par les responsables du club bien évidemment…
Ils n’ont même pas pris la peine de prendre attache avec moi, je ne vois pas pourquoi je serai sanctionné alors que j’ai essayé de les joindre à plusieurs reprises, juste après avoir été libéré de la sélection mais sans succès. Serrar ne m’a pas décroché et lorsque j’ai pu l’avoir au bout du fil, il m’a dit que ce n’était pas lui qui décidait, après l’avoir sollicité pour une raison bien précise. Si ce n’est pas lui qui décide, comment il pourra me sanctionner alors ?
Serrar nous a déclaré qu’il a essayé de vous joindre, mais sans succès. Qu’avez-vous à nous dire à ce sujet ?
Non, je suis joignable et vous voyez bien que je le suis puisque je suis en train de vous parler. Pour le moment, je n’ai eu aucun dirigeant au bout du fil. Une explication s’impose et ce n’est qu’une fois que ce sera fait que je saurai quoi faire par la suite.
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Son absence, un sérieux casse-tête pour Froger

Ce qu’il faut savoir du cas Chafaï, c’est que son absence ne fait guère les affaires du club puisque la prochaine sortie africaine des Rouge et Noir approche à grands pas car prévue pour la mi-juillet et le fait qu’il rate ce premier stage pourrait bien chambouler les plans des membres du staff technique surtout lorsqu’on sait que seul Maysenge ou Madani aura droit à une licence africaine et dans le cas où le vice-capitaine ne sera pas prêt pour ce rendez-vous. C’est uniquement avec Benyahia et l’une des deux recrues en défense centrale que la charnière sera formée. Un vrai casse-tête pour le Français, à moins que les dirigeants ne règlent ce problème rapidement, ce qui lui permettra de s’appuyer sur celui qui est considéré comme l’un des meilleurs à son poste sur le plan national.

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