Une source proche de la FAF nous l’a confié : «Le nouveau sélectionneur ne sera pas français»

Le feuilleton concernant l’identité du prochain sélectionneur national continue d’alimenter les médias et les discussions au sein de l’opinion publique. Avant-hier, le président de la FAF, Kheireddine Zetchi, s’est exprimé et a assuré qu’il était actuellement en négociation avec deux entraineurs, précisant surtout que ni Vahid Halilhodzic, ni même Hervé Renard n’allaient être à la tête du staff technique des Verts. Le Portugais Carlos Queiroz n’intéresse pas non plus la FAF. De ce fait, la short-list des entraineurs pistés, établie par le président de la Fédération commence à se vider. Cependant, du côté de la FAF, on ne s’inquiète pas pour autant. En effet, contacté par nos soins, une personne très proche de l’instance de Dély Brahim nous a confié hier que le président Zetchi est actuellement en négociations très avancées avec un coach de renommée mondiale, mais sans nous apporter trop de détails : «Ecoutez, ce que je peux vous dire, c’est que le président sait ce qu’il fait. Ne vous inquiétez pas, il tient un coach. Pour l’instant, je peux juste vous assurer que ça ne sera pas un français. Toutefois, je tiens à préciser qu’il maitrise bien la langue française.»

«Les négociations avec lui avancent très bien»
Et à notre interlocuteur d’enchainer : «Il est vrai que pas mal de noms d’entraineurs sont sortis dans la presse depuis plusieurs jours. Le président a négocié effectivement avec Vahid Halilhodzic, mais aucun accord n’a été trouvé. Il y a eu d’autres entraineurs, mais les négociations ne sont pas allées très loin. Maintenant, ce que je peux vous confirmer, c’est que Zetchi a quasiment tout conclu avec un coach européen, mais il faudra attendre un peu avant l’annonce officielle. Les négociations sont sur le point d’être conclues.»

«On ne divulguera pas son nom pour éviter la surenchère»
On a essayé bien évidemment d’insister auprès de notre source pour connaître l’identité de cet entraineur qui négocie actuellement avec Zetchi, mais nos tentatives se sont révélées vaines : «Vraiment désolé, mais pour l’heure, je ne peux rien dire. Si on divulgue le nom de cet entraineur, d’autres fédérations pourraient sauter sur l’occasion et faire dans la surenchère. Le président veut un maximum de discrétion sur ce dossier. Ce qui est sûr et comme je vous l’ai dit, ça ne sera pas un coach français.»

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Il est bosnien tout comme Halilhodzic 
Petkovic, l’un des deux entraineurs ciblés par Zetchi
Le président de la Fédération algérienne de football, Kheireddine Zetchi, et au cours de sa derniere sortie médiatique a indiqué qu’il était actuellement en négociations avec deux entraineurs susceptibles de prendre en main la sélection nationale et remplacer ainsi Rabah Madjer. Comme il l’a indiqué, ça ne sera ni Vahid Halilhodzic, ni Hervé Renard, ni même Carlos Queiroz. Selon nos informations, un entraineur plait beaucoup au patron de la FAF, il s’agit du Bosnien Vladimir Petkovic, naturalisé suisse. Ce dernier n’est d’ailleurs autre que l’actuel sélectionneur de la Suisse et cela depuis 2014. Toujours selon nos informations, des discussions sont actuellement en cours entre les deux parties (avec son agent). Du côté de la Fédération, on essaye de faire le forcing pour convaincre Petkovic de venir. L’expérience réussie du bosnien, Vahid Halilhodzic, n’a fait que persuader Zetchi de tenter le coup avec un autre entraineur de l’école yougoslave.

Toujours sous contrat avec la Suisse, mais…
Seul souci qui peut compliquer la venue de Vladimir Petrovic, c’est que celui-ci est toujours sous contrat avec la Nati. Il a en effet prolongé son contrat avec la Fédération suisse l’été 2017 et cela jusqu’au 31 décembre 2019. Son parcours avec la sélection rouge et blanc au dernier Mondial fut pour le moins assez satisfaisant. Il a qualifié son équipe aux huitièmes de finale de la compétition, tenant en échec le Brésil (1-1) en phase de groupes. Cependant, l’élimination ensuite de la Suisse par la Suède n’a pas été forcément très appréciée par la Fédération. Des indiscrétions assurent que Petkovic souhaite changer d’air et si jamais cela venait à se faire, son arrivée à la tête de l’EN deviendrait plus qu’envisageable. Notons enfin que son salaire ne poserait pas problème, puisque avec la Suisse, il perçoit un salaire mensuel de l’ordre de 70 000 euros.

Raouraoua le voulait déjà en 2016 après le départ de Gourcuff
Il est important de souligner que le nom de Vladimir Petrovic a déjà circulé du côté de la Fédération algérienne de football par le passé. C’était en 2016, plus précisément après le départ de Christian Gourcuff. A cette période, le président Mohamed Raouraoua l’avait mis sur sa short-list, mais son arrivée ne s’est pas faite, sans doute parce qu’il était sous contrat. Raouraoua avait ensuite pris le risque de nommer Milovan Rajevac, qui, comme tout le monde le sait, n’a pas perduré longtemps à la tête du staff technique de l’EN.

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