MOB : Amrani : «Oui, j’ai une offre du Bahreïn, mais je suis toujours là»

Nous avons pu approcher Abdelkader Amrani avant-hier en marge de la séance d’entraînement, mais avant de discuter avec lui de la dernière victoire face à la JSS et du match de demain, nous avions tenu à avoir de plus amples informations concernant ses contacts au Bahreïn. Le coach a été bref et précis. «C’est vrai, j’ai eu une offre du Bahreïn pour prendre la sélection de ce pays», avoue-t-il, «mais pour le moment, et comme vous pouvez le constater, je suis toujours au MOB. Je n’ai encore rien entrepris, et si jamais je décide de partir, soyez sûr que la direction du club est la première qui sera au courant. Pour l’instant, je suis toujours en poste».

«La victoire contre la JSS a fait beaucoup de bien au groupe»
Le coach béjaoui a par la suite indiqué que «la dernière victoire décrochée à Béchar a fait beaucoup de bien aux joueurs et à tout le groupe. De telles victoires vous redonnent confiance et vous permettent d’entreprendre la suite avec plus de motivation et plus de confiance. Nous préparons donc notre prochain match dans de très bonnes conditions et tous les joueurs sont en train de fournir de grands efforts pour pouvoir jouer ce match et cela ne peut qu’être bénéfique pour l’équipe».

«Désormais, c’est plus difficile d’évoluer à domicile qu’à l’extérieur»
Toutefois, l’entraîneur du MOB a tenu à souligner que dorénavant durant cette phase retour, «tous les matchs que nous allons jouer à domicile seront très difficiles». «Cela va être plus facile de jouer à l’extérieur que sur notre terrain, car à présent, toutes les équipes ont une idée plus précises de leurs objectifs et elles vont tout faire pour les réaliser, sachant que les points ramenés de l’extérieur sont les plus précieux», a-t-il expliqué.

«Il faut marquer dès le départ pour éviter la pression du public»
Et afin que les Mobistes évitent de tomber dans ce piège et pour qu’ils puissent bien s’en sortir à domicile, il n’y a qu’une seule solution, selon le premier responsable technique de l’équipe, c’est d’éviter la pression. «Il faut penser à marquer le plus tôt possible quand on joue chez nous. De la sorte, les joueurs éviteront une quelconque pression de la part du public. Car si on se met en difficulté et qu’on ne parvient pas à faire la différence dès le départ, on jouera parla suite avec la peur au ventre et c’est ce qui va compliquer les choses», fait-t-il savoir.

«Nous avons un bon groupe et nous abordons toutes les rencontres pour les gagner»
Amrani a parlé ensuite de son groupe. Il a fait savoir qu’il a une équipe composée de joueurs responsables et combatifs et qu’elle puise sa force de son groupe. «Malgré le départ de quelques éléments, nous avons pu maintenir le cap. Nous n’avons pas de titulaires à part entière, tout le monde peut jouer et cela crée de la concurrence au sein de l’équipe qui joue toujours avec la même détermination et avec la même volonté. Nous gérons le championnat match par match, mais nous abordons toutes les rencontres pour les gagner», a-t-il précisé.

«Ce n’est plus spécial pour moi de jouer contre l’ASO»
Le coach béjaoui estime, par ailleurs, que sa défense est plus cohérente par rapport à la phase aller et qu’elle est pour beaucoup dans les bons résultats qu’enregistre l’équipe. «Les défenseurs sont plus appliqués et plus complémentaires. Ils étaient bons à l’aller, mais aujourd’hui, avec les matchs qu’ils ont joués ensemble, les automatismes sont là. On n’encaisse pas beaucoup de buts et on est en nette amélioration à ce niveau», dit-il, en ajoutant : «La défense qui n’encaisse pas n’a rien à se reprocher.» En fin, Amrani a fait savoir que ce match face à l’ASO n’est plus particulier pour lui : «Depuis que j’ai quitté l’ASO, je l’ai affrontée à plusieurs reprises, cela fait longtemps que je suis parti et ce n’est plus particulier pour moi. Je garde toutefois de très bons souvenirs de mon passage à Chlef et j’ai toujours de très bons amis dans ce club. Il ne faut pas avoir de sentiments en football, c’est vrai que ça me fait de la peine de voir l’ASO dans cette position, mais aujourd’hui, je dois veiller aux intérêts de mon équipe.»

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