MCO : Bouakkez «Un honneur pour moi d’entraîner le Mouloudia»

Comme annoncé dans notre édition d’hier, l’entraîneur tunisien, Moez Bouakkez, s’est engagé avec les Hamraoua pour une durée d’une année renouvelable. Après plusieurs rounds de négociations qui ont duré une semaine entière, le désormais ex-coach du Rapid de Relizane a fini par donner son accord de principe et par là même apposer sa signature au bas d’un contrat en bonne et due forme : «Je remercie Baba de m’avoir fait confiance et c’est un honneur de coacher un club comme le MCO.  Heureux qu’on me fasse confiance et je suis là pour être à la hauteur de la confiance placée en moi. Je dirai à nos supporters que l’heure est au sérieux».
«J’ai donné la priorité au Mouloudia»
Pour ce qui est du temps pris pour signer au Mouloudia, le coach précise : «J’étais clair avec les équipes qui m’ont contacté en leur disant que j’étais en contacts très avancés avec le MCO et je n’ai pas fermé la porte aux autres, mais j’étais franc et sincère. Je n’ai pas  fait monter les enchères. Je tiens à préciser que ce n’est pas l’argent qui a fait la différence.» «J’ai tout conclu avec le MCO, car j’ai une idée sur le Mouloudia. C’était un rêve de le coacher, du moment que j’ai exercé dans l’Ouest du pays», précise Moez.

«On ne promet rien pour le moment»
Concernant les objectifs de l’équipe, Moez Bouakkez ne voulait pas s’avancer sur ce terrain : «Il ne faut pas promettre monts et merveilles à nos supporters dès le début, car l’essentiel est de bâtir une équipe sur des bases solides. Les résultats n’étaient pas à la hauteur ces derniers temps mais bon, il faut toujours travailler et attendre les résultats par la suite.» Et d’ajouter : «Ecoutez, tous les clubs vont jouer le podium en championnat. De notre part, il faut rester discrets et essayer de décrocher la même position possible.» 
 «J’ai demandé de renforcer le staff tout en réclamant le maintien des autres membres»
Au sujet des rumeurs qui ont circulé faisant état qu’il a exigé de former son staff, Bouakkez dément en bloc : «Je n’ai jamais demandé le départ des entraîneurs en place. D’ailleurs, je serai heureux de travailler avec Mecheri et Saoula. Mais seulement, j’ai demandé à ce que le staff soit renforcé par un adjoint que je voulais proposer. Voilà ce que j’ai à dire à ce sujet.»
«Je remercie Belatoui pour son travail» 
Le nouveau coach du Mouloudia qui a une idée juste sur la valeur de cette équipe d’Oran a tenu à remercier Belatoui pour la saison réalisée : «Je remercie Belatoui pour son parcours avec le Mouloudia, notamment durant la phase aller.» 
«Mon contrat est terminé avec le RCR»
A la question de savoir comment s’est terminée sa mission avec le RCR, le coach tunisien a été limpide dans sa réponse : «Mon contrat est arrivé à son terme avec le Rapid. Donc, j’étais libre de signer où je voulais.»
«Je cherche plusieurs types de joueurs, car il y aura un grand changement»
Concernant l’opération recrutement que doit mener le MCO et les joueurs qui l’intéressent, le nouveau technicien s’est contenté de parler des éléments sans donner de noms : «Je cherche plusieurs types de joueurs vu que le MCO devra effectuer un grand changement. Je ne parle que des joueurs qui sont en place avec nous. Pour mes choix, il est clair que je veux des défenseurs, des milieux de terrain dont un animateur et aussi un buteur.»  Il donnera ainsi des explications sur les joueurs du Rapid de Relizane : «C’est vrai que les joueurs du RCR ont réalisé une saison satisfaisante sur le terrain, mais on doit respecter les contrats qui les lient avec le club.»
 «La pression est légitime mais le MCO n’a pas gagné de titres depuis vingt et un an»
Sachant qu’il va rejoindre un club avec une pression plus importante à celle qu’il a connue à Bel-Abbès ou au Rapid de Relizane, Bouakkez était direct dans sa réponse : «Rappelez-moi  la dernière fois où le MCO a gagné un titre afin qu’on soit sous pression. Je pense que cela fait 21 ans que l’équipe n’a rien décroché sur la scène nationale.» Et d’enchaîner : «Je peux assurer le travail et faire en sorte que l’équipe développera un joli football. Le reste c’est aux joueurs de le faire.»
«Je connais bien le circuit en Tunisie, mais…»
Pour ce qui est du stage d’intersaison, le coach tunisien n’a pas de choix particulier. Bien qu’il ait choisi son pays natal pour effectuer les stages lorsqu’il était avec l’USM Bel-Abbès et dernièrement avec le Rapid de Relizane, Bouakkez tient à préciser son choix : «Ecoutez, si j’ai choisi la Tunisie, c’est seulement par ce que je connais le circuit là-bas. Je ne suis pas allé en terrain inconnu. En revanche, le lieu du stage ne devra pas constituer un problème pour moi car je suis ouvert à toutes les propositions pourvu qu’on trouve les moyens nécessaires pour un travail adéquat.»