MCA : Le Mouloudia veut refaire aux Canaris le coup de 2012 et 2015

Une fois n’est pas coutume, les Mouloudéens aborderont ce 111e Clasico du nom programmé pour cet après-midi dans la peau du favori. D’ailleurs, les gars de Bab El Oued lors des six dernières saisons se sont imposés déjà à deux reprises dans l’antre du 1er-Novembre. Battu le 6 septembre 2011 par la JSK à Tizi Ouzou sur un but de Hamza Boulemdais dans le temps additionnel, le Mouloudia de Benchikha avait alors mal débuté la saison. D’ailleurs, l’ex- sélectionneur national fera long feu, puisqu’il rendra les armes trois journées plus tard lors du derby entre le MCA et le NAHD à Rouiba. Depuis cette défaite, le Mouloudia va connaître une belle série de quatre victoires de rang face à la JSK. Vainqueur le 10 novembre 2012 sous la houlette de Djamel Menad lors du match aller à Tizi Ouzou par un but à zéro grâce à Nabil Yalaoui. Cette victoire était le match référence pour le Doyen avant qu’Artur Jorge ne réalise une performance analogue le 28 mars 2015. En lutte pour leur survie, les hommes de Jorge vont réaliser le hold-up parfait en s’imposant à Tizi-Ouzou sur le score de 2 à 1 grâce à Benbraham et Djallit. Bernard Casoni aura à cœur d’emboîter le pas à ses prédécesseurs en ramenant un très bon résultat de la Kabylie qui leur permettra d’aborder la suite du parcours avec cette ambition nourrie coiffer sur le fil du rasoir le Chabab de Constantine, solide leader du championnat.

Le Doyen avait gagné le titre en 1976 en s’imposant à Tizi-Ouzou par 3 à 2
Ali Bencheikh avait évoqué sur les ondes d’El Heddaf TV ce match historique lors de la saison 1975-1976. Alors que la JSK et le MCA étaient en lutte pour le titre, la génération dorée du Doyen avait trouvé les ressources morales pour s’imposer à Tizi-Ouzou sur le score de 3 à 2. Bellemou, Bachi et Bousri étaient les héros du jour alors que les buteurs de la JSK avaient pour noms Aouis et Baris.

La chute abyssale de 2004 restera gravée dans les annales
Le MCA aura beau gagner les matches face aux Canaris, les nostalgiques ne peuvent oublier la lourde défaite subie en 2004 au stade de Tizi-Ouzou. Ce jour-là, le Mouloudia version Mehdaoui avait pris l’eau en s’inclinant sur le score de 6 à 1. Une défaite qui reste à ce jour la plus lourde jamais enregitrée par le MCA au stade du 1er-Novembre. Mourad Fodil sur les ondes d’El Heddaf TV était revenu il y a une année sur cette défaite en expliquant qu’il y avait des joueurs qui avaient levé le pied pour permettre aux Canaris d’infliger d’une déculottée aux Vert et Rouge.

Menad mettra fin à 16 ans d’invincibilité des Kabyles au
1er-Novembre
Lors de la saison 2012-2013, le Mouloudia restait sur une longue période de 16 ans sans réussir à gagner la moindre affiche au stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou. Djamel Menad alors aux commandes du vieux club algérois réussira à mettre fin à cette série noire en s’imposant le 10 novembre 2012 grâce à une réalisation de Nabil Yalaoui. Au cours de ce même exercice, le vieux club algérois s’imposera à trois reprises face aux Canaris, ce qui est du jamais vu dans l’histoire des deux clubs.
Il est parvenu à battre trois fois la JSK au cours de la même saison
En Angleterre, il y a un proverbe qui dit qu’on ne bat jamais une équipe trois fois lors d’une même saison. Djamel Menad est parvenu à démentir ce dicton puisque lors de la saison 2012- 2013, il est parvenu à infliger trois défaites aux Canaris. Tout a commencé en championnat avec un succès sur la plus petite des marges grâce à Nabil Yalaoui le 10 novembre 2012 à Tizi Ouzou. Au match retour au stade du 5-Juillet qui a eu lieu le 6 avril 2013, le Doyen allait imposer sa loi sur le score de 3 à 1. Les héros du jour avaient pour nom Samy Yachir avec son doublé et Mustapha Djallit. Et comme cela ne suffisait pas, le MCA mettre fin au parcours de la JSK en Coupe d’Algérie au stade olympique. N’ayant pu se départager, c’est Fawzi Chaouchi qui fera son show en éliminant les Canaris lors de la série des tirs au but. C’était un moment de l’histoire car jamais au grand jamais le Mouloudia n’était parvenu à battre son rival historique trois fois lors de la même saison. Les Chnaoua avaient rêvé, Djamel Menad l’avait fait.