Auteur :
Tarek-Che
jeudi 23 octobre 2014 19:30
Titulaire indiscutable lors de l’exercice précédent avec la Coupe d’Algérie comme point d’orgue, Houari Djemili se dit prêt à saisir la moindre opportunité qui lui sera offerte. Retrouver la JSK devrait rappeler de très bons souvenirs à Houari, héros de la finale de la Coupe d’Algérie.
Comment se présente cette deuxième trêve que vous allez devoir gérer ?
On n’a pas le choix. Nous faisons tout notre possible pour gérer au mieux cette nouvelle coupure qui casse notre rythme. Mais que voulez-vous, il faut faire avec.
Vous allez préparer le prochain match de championnat contre la JSK qui se profile à l’horizon. Que vous inspirent ces retrouvailles ?
Ce sera un Classico qui sera suivi par tous les amateurs de la balle ronde. En ce qui me concerne, cela me rappelle de très bons souvenirs avec la finale de la Coupe d’Algérie que nous avons remportée il n’y a pas si longtemps. C’est simple, ce jour-là, j’avais produit l’un de mes meilleurs matchs de ma carrière.
Mais en championnat, la JSK vous rappelle aussi de mauvais souvenir ?
Je ne pourrai jamais oublier le cauchemar que j’ai vécu lors du match retour au stade du 1er-Novembre. Nous avons perdu par trois à zéro avec deux erreurs d’appréciation de ma part. Mais quelques jours plus tard, j’ai su faire le vide pour me remettre d’aplomb et sortir le grand jeu le jour J.
On a évoqué ces dernières heures la possibilité que vous soyez dans les buts le 30 octobre prochain…
Personnellement, je travaille très dur pour gagner la confiance du coach. Je sais que la concurrence est rude avec Chaouchi, que je considère comme mon frère. Moi ce que je peux vous dire, c’est que je n’attends qu’un signe du coach pour affronter de nouveau la JSK avec cette même détermination de gagner.
Vous êtes bien conscient que ce sera un match où tout faux pas sera interdit...
On est tous conscients de cela. On n’a pas le choix. Ceux qui seront ce jour-là sur le terrain mettront le paquet pour que les trois points restent à Bologhine. On n’a pas d’autre alternative que de gagner pour laisser derrière nous cette crise de confiance.
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Houari Djemili