MCA / Casoni «Je suis face à un choix cornélien, car Chaouchi et Chaâl sont tous deux numéro un»

Toujours disponible, comme à son habitude, Bernard Casoni nous a fait avec son œil d’expert une lecture de l’actualité du club qui est en mouvement en cette période des transferts. La concurrence entre Chaouchi et Chaâl tient tout le monde en haleine. Casoni affirme qu’il a la chance de posséder deux grands portiers qui ne peuvent que tirer l’équipe vers le haut. «Chaouchi a été très bon face au WAT. J’ai la chance de posséder deux grands gardiens de but. L’un est en Équipe nationale et le second aspire à le rejoindre. Pour moi, il n’y a pas de numéro 2. Chaouchi et Chaâl ont ce statut de numéro un. Maintenant, ce sera à moi de décider. Et je ne vous cache pas que je suis face à un choix cornélien. Je préfère ça que de n’avoir qu’une seule option», a-t-il lancé.    

«En dépit de ses efforts, Mansouri a été victime de la concurrence»
L’ex-Marseillais affirme que Zakaria Mansouri a fait les frais de cette concurrence. C’est ce qui explique que le joueur n’a jamais pu s’imposer dans l’effectif mouloudéen. «Vous savez, durant six mois, Mansouri a consenti beaucoup d’efforts à l’entraînement. D’ailleurs, il était souvent convoqué mais il ne parvenait pas à franchir le cap. Peut-être qu’il est rentré parfois au cours de certains matches dans des moments difficiles. Autrement dit, Mansouri a été victime de la concurrence tout simplement, car il y a d’autres joueurs qui affichaient une meilleure forme. C’est aussi cela le sport de haut niveau.»
«Indéniablement, Tebbi a des qualités, mais il doit s’adapter à notre manière de jouer»
Dans l’optique d’avoir son avis sur Tebbi après avoir pris part au match d’opposition, Casoni sans vouloir s’étaler, nous a confié. «Tebbi a des qualités indéniables. Maintenant, Oussama doit fournir des efforts car il doit s’adapter à nos manières de jouer. Il faut qu’il s’intègre dans notre schéma de jeu car nous avons une manière de se produire défensivement et offensivement. Et cela viendra avec le travail et l’abnégation du joueur.»

«L’équipe de Biskra a changé, mais ce qui compte, c’est de jouer notre jeu»
Sachant que la formation de l’USB affiche un nouveau look avec le recrutement de plusieurs joueurs durant ce mercato, Casoni veut surtout se focaliser sur la production de ses troupes. «Je n’ai pu superviser l’équipe de Biskra pour la simple raison qu’il n’y a pas d’image. Et puis, je sais que celle-ci a beaucoup changé avec le recrutement de plusieurs joueurs. Mais moi, ce qui m’importe, c’est la manière de jouer de mon équipe. C’est sur cet aspect que je me focaliserai le plus.»

«Le fait que Bouhenna soit convoité par l’EST ou un autre club montre qu’il a du talent»
A propos du cas Bouhenna qui serait convoité par l’Espérance de Tunis, Casoni se réjouit de tout le travail qui a été fourni par le joueur jusqu’à prendre une autre dimension depuis sa convocation en sélection nationale. «Il faut encore confirmer l’information car rien n’est officiel. Mais bon, le fait que Bouhenna soit convoité par l’EST ou un autre club montre qu’il a du talent. Cela traduit tout le gros travail qu’il accompli durant ces six derniers mois. Mais cela ne change rien à la donne, car Bouhenna est avec nous.»

«J’ai visionné des vidéos de Bwalya et je ne peux que me réjouir de son recrutement»     
Bien évidement, on a saisi cette opportunité pour évoquer avec Casoni la venue de Bwalya qui fait le buzz sur la Toile. Le technicien mouloudéen nous a confié : «Ecoutez, je connais Bwalya à travers quelques vidéos. C’est sur qu’il a des qualités surtout que le joueur est convoité par d’autres clubs étrangers. Mais bon, on sait que l’aspect financier rentrera en jeu et sera déterminant. Personnellement, je ne peux que me réjouir du recrutement d’un joueur de ce calibre.» Avant d’ajouter : «Les clubs tunisiens, marocains et égyptiens sont en avance sur nous du fait qu’ils possèdent des réseaux assez élaborés pour superviser et recruter les joueurs africains. Pour nous, ce n’est jamais facile de superviser un élément en l’espace de quatre ou cinq jours comme cela fut le cas pour Diarra. Faute de temps, on peut passer à côté d’un grand joueur. Ça a été le cas pour Eto en France.» 

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