MCA : Aouedj : «Il y a un malaise dans cette équipe»

Sid-Ahmed Aouedj lâche le morceau. Pour lui, il y a un malaise dans cette équipe du Mouloudia. Le problème est loin d’être d’ordre technique.

C’est une défaite sévère que vous venez de concéder à domicile face à la JSK, n’est-ce pas ?
Exact, c’est très dur et ça va être difficile de la digérer. Franchement, on n’imaginait pas qu’on allait perdre cette rencontre, d’autant qu’on avait largement les moyens de la remporter. Je suis très déçu pour nos supporters qui ont quitté le stade frustrés et en colère. Ils ne méritaient pas ça.
Comment expliquez-vous alors ce cuisant revers ?
Il y a des choses qui ne s’expliquent pas. Je n’arrive pas à comprendre comment nous avons perdu. Nous menions pourtant par deux buts à zéro et nous pouvions tuer le match avant la mi-temps, mais on s’est fait avoir comme des débutants. C’est difficile d’expliquer ce qui s’est passé.
Votre entraîneur a été pris à partie à la fin de la rencontre par les supporters qui le rendent responsable de cet échec. Qu’en dites-vous ?
Comme je viens de vous le dire, on menait deux à zéro et nous avons bénéficié de deux penaltys que nous avons ratés. Ce n’est tout de même pas Charef qui va entrer pour les tirer et les marquer. Non, l’entraîneur n’a rien à voir là-dedans, c’est nous les responsables. On avait l’occasion d’aggraver le score, mais nous n’avons pas su le faire.
Vous dites que vous n’arrivez pas à expliquer cette défaite, mais il doit y avoir des raisons quand même, non ?
Certainement, il doit y avoir plusieurs raisons. Mais je pense qu’il y a un malaise dans cette équipe, c’est pour cela que nous avons perdu. Il y a des clubs qui ont un effectif très moyen mais qui réalisent de meilleurs résultats, car il y règne un bon état d’esprit. Tout le contraire de notre équipe.
D’autres raisons ?
Je crois que la JSK peut remercier Doukha qui a arrêté deux penaltys. Il était dans un grand jour. Je voulais tirer le second, mais Charef a demandé à Sylla de le faire.
Et maintenant, que faut-il faire ?
Il n’y a pas trente-six solutions, il faut réagir très vite avant qu’il ne soit trop tard. C’est simple, il faut aller au 20-Août et ramener les trois points que nous avons perdus pour redresser la situation, je ne vois pas d’autre issue.

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