Mazari se confie au Buteur : «Je quitte la JSK avec un pincement au cœur»

C’est désormais officiel, Nabil Mazari ne fera plus partie de l’effectif de la JSK. Le gardien de but a résilié jeudi soir son contrat avec l’équipe avec laquelle il a passé 22 ans. Une grande histoire d’amour qui prend fin. Le joueur que nous avons contacté hier a accepté volontiers de répondre à nos questions concernant son départ, son avenir et ses projets. Entretien.

Une grande histoire qui se termine. Vous avez officiellement résilié votre contrat avec la JSK. On imagine que vous êtes un peu déçu...
Oui, j’ai officiellement résilié mon contrat avec la JSK. Je ne fais désormais plus partie de cette équipe. Chaque début a une fin et on doit l’accepter. C’est le destin. C’est une grande histoire qui se termine, malheureusement. J’ai toujours servi cette grande équipe.
Racontez-nous ce qui s’est passé au juste...
Je ne pense pas qu’il existe une personne qui ne soit pas au courant de tout ce qui s’est passé. Au début, j’ai voulu juste attirer l’attention des responsables et leur dire, à ma manière, que j’existe toujours. Malheureusement, l’histoire a pris une autre dimension. Aujourd’hui, je ne suis plus à la JSK.
Vous êtes déçu...
Lorsque vous passez plusieurs années dans une équipe, il est normal que vous soyez déçu. Ce n’est pas facile de quitter un club avec lequel j’ai vécu des moments inoubliables.
Vous avez joué combien d’années à la JSK au juste ?
Sincèrement, je ne sais pas au juste, mais je dirais 22 ans. J’ai été promu en seniors en 2003 et j’ai joué toutes les catégories à la JSK pendant environ 10 ans. En tout, j’ai défendu le maillot de l’équipe pendant 22 ans. Je suis très fier d’avoir fait partie de cette formation pendant une aussi longue période.
On imagine que vous avez vécu de très bons moments dans ce club…
Exactement, j’ai vécu les plus beaux moments de ma vie avec cette équipe. J’ai grandi à la JSK, j’ai tout découvert grâce à cette équipe. J’ai joué aux côtés de très grands joueurs à l’image de Saïb, Driouèche, Zafour, Berguiga, Hamlaoui et j’en passe. J’ai gagné plusieurs titres et je suis très heureux.
Vous dites avoir passé 22 ans à la JSK, mais vous n’avez pas eu assez de chance pour jouer régulièrement. Pourquoi ?
Je suis entièrement d’accord avec vous. En 2003 j’ai été promu senior, mais à cette époque, Lounes Gaouaoui jouait à la JSK et c’était un international. Du coup, c’était vraiment difficile pour moi de le détrôner. Et comme j’avais un contrat de longue durée, je ne pouvais pas partir. Par la suite, lorsque j’ai voulu mettre les voiles, la direction s’y est opposée. Puis même lorsque je voulais partir, aucun challenge ne m’intéressait. Certes, j’ai déjà été contacté par le Mouloudia, mais je me suis dit pourquoi quitter le banc de la JSK pour rejoindre un autre au MCA. Aujourd’hui, vous connaissez toute l’histoire. Du début jusqu’à la fin !
Aujourd’hui, vous êtes libre de tout engagement. Êtes-vous prêt à relever un nouveau défi ?
Bien sûr que je suis prêt à relever d’autres défis. Vu le niveau de notre championnat, je suis plus que capable de m’imposer dans n’importe quelle équipe et prouver que Mazari n’est pas encore fini.
Avez-vous reçu des contacts ?
Je vais être sincère avec vous. Pour le moment, je n’ai reçu aucun contact. Je viens juste de récupérer ma lettre de libération. Je suis prêt à étudier toutes les offres.
On vous laisse le soin de conclure…
Malgré tout ce que j’ai enduré, je tiens à remercier le président de la JSK, les dirigeants et la direction. Je souhaite à cette grande équipe bonne chance. J’espère voir la JSK plus haut chaque jour. J’aime la JSK, vive la JSK !
 

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